Edwige FIENDE
L’opposition ivoirienne pourrait bénéficier d’un poste de vice-président dans le bureau de la Commission électorale indépendante « pour améliorer » sa représentation au sein de la CEI reformée, a indiqué le président du Front populaire ivoirien Pascal Affi N’Guessan (FPI), évoquant une proposition du gouvernement, à l’issue d’une réunion avec le ministre de la Défense Hamed Bakayoko.
Selon M. Affi, le gouvernement a invité l’opposition à « des nouvelles négociations en vue de trouver une solution », après la recomposition de la CEI, contestée par une partie de l’opposition.
L’opposition avait « souhaité que la loi » sur la recomposition de la CEI « soit modifiée pour améliorer la représentation de l’opposition », mais le gouvernement a proposé en « contrepartie d’examiner » cette volonté « dans le sens du choix du président de la CEI et la présence de l’opposition dans le bureau », le texte ayant déjà été adopté par le parlement.
« Le président de la CEI serait choisi en concertation avec l’opposition de manière à ce que ce soit une personnalité consensuelle, non marquée politiquement et qu’ensuite l’opposition puisse bénéficier d’un poste de vice-président », a fait savoir le président du FPI, après une deuxième réunion avec le gouvernement.
Cette proposition du gouvernement vise à « améliorer la présence de l’opposition » au sein de la CEI, la « mettre en confiance » et lui permettre de « contrôler l’ensemble du processus », a-t-il ajouté.
La nouvelle CEI comprend 15 membres, contre 17 auparavant: le parti présidentiel et l’opposition auront chacun trois représentants, six représentants de la société civile, un de la magistrature, un représentant du président de la République et enfin un représentant du ministère de l’Intérieur.
Pour l’opposition la commission, dans sa nouvelle mouture, reste « inféodée » au pouvoir.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Il y a des filles qui travaillent de nuit en Zone 4 Rue du Canal – appelée aussi « rue des serpents » – qui ont 10 fois plus d’honorabilité et de respectabilité que Affi N’Guessan. Ce type ne vaut vraiment rien et ceux qui ont tôt fait de condamner les exigences de Gbagbo avant de le recevoir vont enfin comprendre le POURQUOI. Une opposition désunie comportant des affairés perpétuellement en quête de strapontins, c’est du pain béni pour Ouattara.
PERPLEXE SUIS-JE
Franchement dit, tout ce qui se passe dans la CEI ou autour d’AFFI ne devrait pas du tout m’intéresser ou m’inquiéter, pour la simple raison que j’ai l’intime conviction qu’une élection transparente, sans fraude et sans manipulations, devrait aboutir à la victoire de GBAGBO ou d’un pro GBAGBO qui aurait endossé tout son plébiscite, en 2020.
Mais vu la façon dont OUATTARA joue ses cartes, le contrôle de la CEI, la modification de la constitution devenue un costume sur mesure et enfin le renforcement d’une armée aux ordres et tribale, je suis convaincu que ce ne sont pas les valeurs démocratiques qui fondent le déroulement des élections à venir.
Alors les simagrée d’AFFI, dois-je m’en inquiéter ou pas ?
Je ne le sais pas.
Ce que je sais, c’est que si ça dérape en 2020, les morceaux seront difficiles à recoller.
Il ne faut donc surtout pas louper son coup. Ce n’est pas SANOGO cimetière qui me contredira.
Dabakala.
Disons plutôt, soumahoro !! Cela sonne plus juste.
Dabakala.