Serge Alain KOFFI
Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés lors du procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, ont été condamnés lundi respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme par le tribunal militaire, qui a toutefois renoncé à les déchoir de leurs décorations.
Le 17 juin dernier, le procureur avait requis à leur encontre la prison à vie alors qu’ils avaient pendant tout le procès clamé leur innocence.
Outre ces deux personnalités, d’autres accusés étaient face à la justice. Ainsi, Léonce Koné, vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l’ex-chef de l’Etat Blaise Compaoré, et l’opposant Hermann Yaméogo, dirigeant de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), ont été tous les deux condamnés à cinq ans de prison avec sursis.
Le Sergent-chef Roger Koussoubé dit “Touareg’’ a été condamné à 15 ans de prison tandis que l’adjudant-chef Moussa Nébié dit “Rambo’’, lui a écopé de cinq ans dont trois avec sursis.
Onze ans de prison ferme ont été prononcés à l’encontre du capitaine Abdoulaye Dao et cinq ans pour le journaliste Adama Ouedraogo dit “Damiss’’.
Le Colonel-major Boureima Kéré a écopé de cinq ans de prison avec sursis. Fatoumata Thérèse Diawara et le bâtonnier Mamadou Traoré ont été quant à eux, acquittés.
L’audience pour les accusés en fuite parmi lesquels figure Fatoumata Diallo, l’épouse du général Diendéré, est fixée à mardi, a annoncé le président du tribunal militaire Seydou Ouédraogo, qui a également précisé que les avocats des accusés disposaient de 15 jours pour faire appel du verdict.
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Pourquoi cette symphonie à un goût d’inachevé ?
Dabakala.