7 mille étudiants en voie d’exclusion toujours sans réponse après leur lettre ouverte au Président Ouattara

Par Connectionivoirienne

Université de Cocody

Le collectif des étudiants non-inscrits au titre de l’année académique 2017-2018 ont animé une conférence de presse ce lundi 02aout 2019 dans la commune d’Adjamé pour une fois de plus alerter la communauté nationale et internationale et solliciter l’intervention du Chef de l’Etat Alassane Ouattara afin qu’il se saisissent du dossier pour leur permettre de reprendre le chemin de l’université .

Ces 7000 étudiants disent avoir effectué plusieurs démarches auprès de divers autorités du pays notamment du ministère de l’enseignement supérieur, les autorités universitaires et plusieurs autres structures étatiques auxquelles ils ont adressé des courriers en vue du règlement de ce problème.
Mais malheureusement leurs démarches se sont avérées infructueuses diront-ils. Tout le monde est resté sourds à leur doléance.
Désormais ils estiment que la seule alternative qui leur reste c’est de se tourner vers le Président Alassane Ouattara.

« … Nous venons ici plaider auprès du président de la république pour qu’il se saisisse du dossier afin que des mesures soient prises en vue de la réouverture des inscriptions de l’année académique 2017-2018 pour soulager ces milliers d’étudiants en détresse … », dira M. Zéba Martin le responsable du collectif d’étudiants, dans une déclaration lue à cette occasion.
« Nous n’avons pas de doute, nous avons la ferme conviction que le Chef de l’Etat qui a déclaré l’année 2019 année du social va régler ce problème. », A-t-il ajouté.

« La jeunesse doit rêver, la jeunesse doit avoir les moyens pour rêver et son premier moyen c’est l’éducation c’est pourquoi nous sommes venus pour plaider auprès du président de la République de se saisir du dossier parce que nous avons frappé à toutes les portes sans rien obtenir …. Nous comptons sur lui, nous lui faisons confiance et nous avons foi que d’ici la semaine prochaine ces 7000 étudiants seront autorisés à s’inscrire à l’université », a renchéri Gnamien Attoubré responsable de la communication de ce collectif.

Les conférenciers ont souligné que la seule voie à emprunter par leur organisation est celle de la négociation et non l’usage de la force, ou la défiance afin de se donner toutes les chances de voir leur doléance prise en compte.

Ils ont précisé que l’organisation suprême des étudiants, la FESCI s’est déjà saisie du dossier et continue de négocier avec les autorités universitaires pour permettre à ces 7000 étudiants de reprendre les cours à l’université.

A.Z

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