Par Connectionivoirienne
Quelques dizaines d’inconditionnels de l’artiste Arafat DJ ont été interpellés hier samedi, après avoir manifesté leur intention de forcer les locaux de l’entreprise de pompes funèbres Ivosep, pour vérifier la présence de la dépouille de leur idole.
Ce groupe de fans qui revenait du cimetière de Williasmville, affirmait ne pas être convaincu que c’est le vrai corps du chanteur décédé qui se trouvait dans le cercueil sorti du caveau par les chinois.
C’est donc armés de bâtons et de gourdins pour certains et pour un grand nombre, masqués que le groupe s’apprêtait à pénétrer dans l’enceinte de la maison de pompe funèbre pour aller à la recherche de la dépouille d’Arafat.
N’eut été l’intervention des forces de police, l’entreprise du président de la FIF, Sidy Diallo, aurait été saccagée par cette horde d’individus.
Les plus déterminés des fans selon des informations, peaufinent encore une descente musclée sur Ivosep et une seconde séance de «vérification » au cimetière de Williamsville.
Rappelons que le cercueil d’Arafat a été remis dans son caveau et est depuis sous la garde permanente d’une vingtaine d’éléments du CCDO qui ont reçu ordre de tirer à balles réelles sur quiconque tenterait de profaner la tombe à nouveau.
Adiko Etien avec Koaci
« …ont reçu ordre de tirer à balles réelles sur quiconque tenterait de profaner la tombe à nouveau » dixit KOACI
Ça c’est du KOACI tout craché ! Profaner une tombe selon la loi est puni par une amende et/ou une peine de prison et non par la peine de mort, qu’elle soit immédiate ou après procès.
Il existe des règles qui légitiment l’usage d’arme à feu face à une menace. En général, cela se fait si les forces de l’ordre estiment qu’elles sont en danger et qu’elles doivent se défendre.
Il ne s’agit pas d’installer un stand de tir pour éliminer du « chinois » déjanté.
On a le droit d’effrayer les « chinois » avec de tels propos, mais dans l’effectivité, faire usage d’une arme à feu n’est pas aussi évident.
Mais bon, l’éducation des masses peut se faire aussi avec la menace et l’intimidation, mais que cela ne dégénère pas (est un objectif caché, mon cher KOACI ?).
Dabakala