Manuella YAPI
Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, a évoqué lundi des discussions avec le ministère du Transport et les mairies pour la « fermeture systématique des gares (de transport urbain) anarchiques » dans la ville, après la mort d’un gendarme dimanche lors d’une bagarre entre de présumés syndicalistes appelés « Gnambros » à Yopougon (ouest d’Abidjan) dans une note.
« Nous discutons avec le ministère du Transport et les mairies de la fermeture systématique des gares anarchiques », peut-on lire sur la page facebook du préfet, qui a effectué dans la matinée une visite sur le lieu du drame et adressé ses condoléances à la famille du défunt.
Il a également annoncé que « des arrestations ont été immédiatement effectuées », ajoutant que « l’Etat est engagé et prend des mesures pour régler définitivement ce système mafieux » qui « tue la vitalité et le dynamisme d’une partie de l’économie nationale avec des conséquences sociales ».
En fonction à Abengourou, dans l’Est du pays, un gendarme (Mdl Anderson Tiékou) a été poignardé puis abattu avec son arme de service dimanche après-midi alors qu’il tentait de s’interposer dans une bagarre entre des syndicalistes à la gare dénommée «Lavage» à Yopougon.
La création de syndicats de transporteurs a été « gelée » à Abidjan, après des violences entre syndicalistes qui ont fait un mort à la gare de Koumassi (sud d’Abidjan) début juin.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
TRANSPORT: ENCORE UN DRAME À YOPOUGON
Vous l’avez tous appris, les bagarres entre présumés syndicats de transporteurs ont (encore) fait un mort, un agent des forces de sécurité.
La violence dans le secteur du transport tue la vitalité et le dynamisme d’une partie de l’économie nationale avec des conséquences sociales.
Après Koumassi, nous avons conduit plusieurs consultations avec les acteurs du transport du Département d’Abidjan. Comme annoncé, nous avons gelé les créations de syndicats.
Les syndicats officiels et les vrais acteurs du transport ont été les plus heureux des décisions prises puisqu’ils sont eux-mêmes les plus grandes victimes de la violence en leur sein.
Nous discutons avec le Ministère du Transport et les Mairies de la fermeture systématique des gares anarchiques.
La violence est le fait de voyous et les réponses appropriées sont en train d’être apportées. Des arrestations ont été immédiatement effectuées. Des mesures ont été communiquées aux transporteurs. Mais pour une plus grande efficacité, ces mesures devront être harmonisées sur l’ensemble d’Abidjan, ce à quoi nous nous attelons.
L’Etat est engagé et prend des mesures pour régler définitivement ce système mafieux dans un secteur aussi sensible que le transport.
Vincent Toh Bi
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