Dans un article à lui consacré, dans sa toute dernière parution du 11 au 18 août 2019, Jeune Afrique lève le lièvre sur la face cachée de Marcel Amon Tanoh, proche parmi les proches d’Alassane Ouattara.
Réputé pour être une tombe, il s’est ouvert au confrère, comme jamais.
Sous son visage impassible, Marcel Amon Tanoh se révèle être quelqu’un de rigoureux, extrêmement tatillon, accroc à l’ordre. Pour cet aristocrate quelque peu maniéré, le palais présidentiel, sous l’ex-président Laurent Gbagbo était « un moulin ouvert à tous les vents », confie-t-il au confrère. Qui rapporte qu’ « Il voulait rompre avec l’ambiance rigolade qui l’avait tant agacé sous Laurent Gbagbo ».
Aussi avait-il entrepris de faire oublier cette image de souk que dégageait le palais présidentiel du Plateau, en y édictant des règles austères. « Depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara à la tête de l’Etat, Marcel Amon Tanoh ne transigeait pas avec le décorum.
L’ex époux d’Hélène Houphouët-Boigny, avait imposé le silence dans les couloirs et imposé les costumes pour les travailleurs comme pour les visiteurs ».
Des mesures qui, à l’évidence, n’étaient pas vues d’un bon oil par le personnel du palais présidentiel. « Le personnel de la présidence était soulagé.
Enfin, s’en serait fini des règles rigides de ce directeur de cabinet exigeant, s’imaginait-on », se disaient les collaborateurs d’Amon Tanoh, quand celui-ci a été sorti du palais pour être nommé ministre des Affaires étrangères.
Karine Koré
Lebanco.net
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