Vidéosurveillance: « 1024 caméras installées en Côte-d’Ivoire » (ministre)

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité était face aux journalistes de  » Fraternité Matin  » le 1er mars 2019. A cette occasion, il a révélé que pour la surveillance du territoire national 1024 caméras sont installées.

 » La vidéosurveillance est l’une de nos grandes satisfactions aujourd’hui. Lorsqu’on parle d’indice de sécurité, lorsque des faits criminels surviennent, on les comptabilise. Mais on ne comptabilise pas ce qu’on évite comme fait criminel. La vidéosurveillance permet de faire l’économie de ces faits parce que cela permet d’anticiper.

Elle permet aussi de suspecter, d’interpeller et de faire arrêter l’acte criminel. Parce que lorsque la suspicion naît, les présumés coupables sont interpellés et l’enquête permet de savoir ce qui se préparait et d’éviter l’acte criminel. Généralement, cette étape n’est pas comptabilisée. Or, aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, on a beaucoup de cas de figure. Les acteurs des services de sécurité nous donnent une certaine sérénité.

En termes de niveau de mise en place de la vidéosurveillance, nous avons 1024 caméras installées et le taux d’installation est de 91, 6%.

Les postes de commandement sont fonctionnels (ce sont les centres à partir desquels il y a une surveillance) dans le district autonome d’Abidjan. Cela permet, à partir d’un poste de commissariat, d’appeler l’unité la plus proche quand on a des soupçons. De même, concernant le trafic routier, un travail est également fait à partir du centre de vidéosurveillance.

Dans le cadre de la vidéosurveillance, nous avons les aspects génériques et d’autres aspects qui nous permettent de travailler et d’assurer une plus grande efficacité à la police nationale. Mais au niveau des installations, que ce soit au niveau du système classique ou des réseaux, nous n’avons pas de problème parce que l’interconnexion est véritablement faite. Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro et San Pedro vont bientôt bénéficier de la vidéosurveillance. Abidjan reste à parfaire.

Autant pour les Jeux de la Francophonie, la vidéosurveillance a permis à la Côte d’Ivoire d’être très performante concernant l’organisation, autant pour le sommet Ue-Ua qui s’est déroulé dans une atmosphère sécuritaire qui a rassuré tous les grands du monde qui ont fait le déplacement, elle a fait preuve d’efficacité. Car l’organisation d’un évènement international requiert un certain nombre d’outils et de dispositions à mettre en place.

Si ces dispositions ne sont pas réunies, les invités ne viendront pas ou ils viendront avec leur propre sécurité. Mais si des personnes sont venues se confier à la Côte d’Ivoire sur plusieurs jours, c’est parce qu’elles étaient rassurées sur un certain nombre de choses, surtout en matière de sécurité. La Côte d’Ivoire est un Etat de coopération internationale. Nous travaillons étroitement avec différents services, qu’ils soient français, américains ou d’autres nationalités. Nous travaillons aussi avec les services de la sous-région.

Pour l’année 2018, en termes de statistiques, la vidéosurveillance nous a permis de voir comment se sont déroulés 821 accidents sur la voie publique. Ainsi, on n’a pas besoin de faire une enquête sur des jours.

La vidéosurveillance permet de fluidifier la circulation dans de grands pays. Et nous avons des ambitions dans ce sens. En ce qui concerne les braquages, beaucoup ont pu être évités ou élucidés parce qu’on a pu suivre certains criminels. Cela a permis de régler bien des problèmes.

En termes de résultat, il y a la réduction des délais de détection et de résorption des embouteillages. C’est vrai, on en a toujours, comme dans n’importe quel pays du monde. Mais aujourd’hui, on sait toute suite là où il y a un embouteillage et on y déploie des policiers automatiquement…

La création de nouvelles méthodes de police, notamment la sécurité publique et les enquêtes.

Cet outil nous permet d’avancer rapidement dans les enquêtes, la création d’un nouveau profil de policiers, la formation. Nous avons beaucoup de rapports de coopération pour la formation de nos policiers. Il y a une vingtaine qui vient d’arriver…On cherche à être performant. Nous ne le sommes pas encore totalement. Mais l’objectif final, c’est que le citoyen ivoirien vive de façon paisible, qu’il soit en sécurité « .

Redaction

Fratmat

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