Depuis les révélations faites par ce site sur l’affaire d’abus sexuels qui défraie la chronique à l’école nationale de police d’Abidjan, les langues ont commencé à se délier.
En effet, selon une de nos sources proches des enquêteurs, le sergent-cuisinier épinglé récemment, fait l’objet de d’autres enquêtes à la suite de nouvelles accusations de viols de jeunes dames. Selon cette source, au moins une dizaine d’accusations de viols auraient été enregistrées ces dernières 72 heures par les enquêteurs.
En plus du sergent cuisinier d’autres noms d’encadreurs auraient été cités par les jeunes- dames. La plupart des accusatrices ont souhaité garder l’anonymat. Il s’agirait d’élèves policières en formation à l’école de police, mais aussi de trois autres anciennes élèves policières actuellement en fonction dans différents commissariats.
Notre source affirme que l’affaire de «sodomie» a certes surpris tout le monde, par contre les cas d’abus sexuels de jeunes-filles sont récurrents dans ce centre de formation. «C’est parfois à l’aide de somnifères dans des boissons que les encadreurs forcent ensuite certaines filles à boire, qu’elles sont par la suite abusées», relate notre source.
«Souvent ce sont mêmes de hauts gradés qui abusent de nos camarades filles. En général ces dernières face aux menaces ou la honte, la gêne, n’en parlent pas. Elles préfèrent terminer leurs formations et obtenir leurs emplois. On a même eu des cas d’élèves enceintées par des encadreurs », indique notre source.
Vivement que les enquêtes en cours permettent de savoir l’ampleur des abus sexuels à l’école de police.
CI
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