« Quand Ouattara arrivait au pouvoir, le stock de la dette qui était de 6.373,9 milliards fcfa a été réduit, par le programme Ppte, à 2.283,9 milliards fcfa en 2012, avec un produit intérieur brut (pib) courant de 13.804 milliards fcfa.
En fin 2018, cette dette est à 11.607,77 milliards fcfa et le pib à 23.899,78. milliards fcfa. Le taux de croissance annuel moyen du pib est de 9,7%, tandis qu’il est de 31,12% pour ce qui concerne la dette.
Ils endettent l’Etat pour mieux détourner et surfacturer. La dette roule plus vite que le pib. Au moment de rembourser, il faut alors de nouvelles dettes pour servir les anciennes. Un cercle vicieux. »
Mamadou Koulibaly Facebook page
Heee Cher Maître Koulby,celui-là qui veut réinventer toutes les théories économiques( on attend toujours ses publications scientifiques dans grandes revues économiques et non sur Facebook).
Depuis quand en économie basique on apprécie l’endettement d’un état sur le stock de la dette et non sur le ratio pib/dette?
Que dit la norme communautaire ou internationale enseignée dans toutes les facultés de l’économie?
Là où le débat devrait être intéressant sur lequel on attend une meilleure argumentation est de savoir à quoi aurait servi cette dette?
Et comme vous le savez sans doute quand on atteint le Point d’achèvement PPTE, le pays est sous surveillance pendant au moins 15 ans(FMI BANQUE MONDIALE) nécessaire au déblocage des fonds et pour la réalisation des grands travaux structurants( C2D avec la France).
À chacun sa lorgnette !!
>Et comme vous le savez sans doute quand on atteint le Point d’achèvement PPTE, le pays est sous surveillance pendant au moins 15 ans
Oui, mon ami et c’est là où le bât blesse : comme nous le savons aussi, l’enfer est pavé de bonnes intentions, comme celle de vouloir s’endetter pour développer. Discuter de l’opportunité et de la primauté de l’équipement infrastructurel sur le développement social, la cohésion, l’éducation, etc est un autre débat dont nous ne ferons pas l’économie demain. Mais pour ce qui est de créer et développer en justification des prêts sollicités, il y a matière à redire dans un pays au niveau de corruption endémique, où détournements de biens publics via des flagrantes surfacturations (donc, des prêts consentis) et rétro-commissions ouvertes donnent à voir des scandales non-sanctionnés comme les peintures de bâtisses à 140 milliards et le goudron biodégradable ou effervescent (c’est selon).
Il y a du gros boulot à ce niveau, pour faire en sorte que les enfants à naître demain et déjà surendettés ne l’aient pas été pour rien. Ne me mets surtout pas en comparaison et en balance ce qu’aurait fait Bédié, Guéi, Gbagbo, etc : on vient au pouvoir pour faire mieux que ses prédécesseurs, et surtout pas pour reproduire leurs erreurs. Déjà, ces prédécesseurs nous avaient bien moins endettés. Sinon, les « margouillats » au Plateau qui pratiquent l’usure sur le dos des fonctionnaires se fichent bien de ce que ces derniers aillent boire l’argent prêté au maquis, organisent des funérailles somptueux ou aillent au putes avec, tant qu’ils remboursent, s’endettent et les enrichissent. Alors, la « surveillance » du binôme FMI/BM, on s’interroge franchement sur son existence.
« Alors, la « surveillance » du binôme FMI/BM, on s’interroge franchement sur son existence. »
Oui plus qu’un ami cher frère @Coigny,c’est cette prétention à vouloir inventer la roue et à vouloir persister dans l’affabulation qui me désole chez vous.
Bon on laissera tomber les institutions financières internationales( BM et FMI) et on restera tout de chez nous en Afrique.
Bloomfield ( vous connaissez ?) une agence de notation africaine ( panafricanisme oblige) indépendante autonome et crédible sollicitée par les états africains pour l’évaluation de l’état d’assainissement des finances et la gestion des dettes publiques des pays.
Je voudrais donc vous renvoyer à leur conclusion à savoir la notation de la Côte-d’Ivoire en matière de dette publique et les perspectives économiques futures pour vos enfants et petits enfants.
Fraternellement à chacun sa lorgnette !!
>Je voudrais donc vous renvoyer à leur conclusion à savoir la notation de la Côte-d’Ivoire en matière de dette publique et les perspectives économiques futures pour vos enfants et petits enfants.
Hors-sujet, cher ami. Y a-t-il une remise en causes des performances économiques ivoiriennes dans mon propos ? Tout au plus, je remets en cause le choix de priorisation de la construction des infrastructures sur la construction de l’Homme, approches qui mériterait d’être discutées au sein de différentes « écoles de développement ». Non, mon intervention porte sur la gestion de fonds endettant durablement un pays et filant dans des poches ou des paradis fiscaux, par le biais de surfacturations grossières, d’octroi de marchés de gré à gré, du règne de la mangercratie par le biais des rétro-commissions, etc. Tout au plus, auras-tu pu et dû m’opposer le dernier rapport de Transparency international… Que dit-il au fait, à ce chapitre, Transparency International ?
Sortons de l’émotion partisane pour aller vers des faits essentiels : l’argent emprunté est de l’argent public, donc ton argent, mon argent, son argent, notre argent. Quand en plus il enrichit une oligarchie et un petit cercle de copains & coquins, il est légitime voire impérieux de s’en offusquer, d’autant que les enfants encore non-nés de mes gosses sont d’emblée endettés alors qu’ils ne naîtront pas avant encore dix ans.
« Hors-sujet, cher ami. Y a-t-il une remise en causes des performances économiques ivoiriennes dans mon propos » ??????
Cela prouve comme l’a dit un politicien très pragmatique et réaliste,vous n’aimez pas les chiffres car impossible à vous de les interpréter avec un bon sens ( regrettable).
Sinon les commissions sur les dettes publiques existent partout dans le monde et mon pays sorti de l’abîme la affiché clairement dans sa loi de finance 2018.
Ces commissions sont officiellement connues et estimées à 6 milliards CFA sur la dette publique.
Chercher à comprendre que de philosopher ou poétiser votre rancoeur à tout va.
Les chiffres sont là les projections sont là pour un futur meilleur de votre fratrie et descendant.
À chacun sa lorgnette !!
> Sinon les commissions sur les dettes publiques existent partout dans le monde (…) sont officiellement connues et estimées à 6 milliards CFA sur la dette publique.
1°) Merci monsieur le sachant, et merci de nous instruire un peu plus sur ce mécanisme, ses fondements, ses bénéficiaires, etc.
2°) En attendant cette explication, je devrai comprendre que :
– 140-6 = 134 milliards ont effectivement servi à peindre les anciennes bâtisses d’université,
– le goudron dorénavant passé à 4mm d’épaisseur est lié à cette commission,
– les diverses surfacturations sur les classes, le table-banc, les routes, etc trouvent leur justification dans cette commission,
– on limitera la liste pour l’instant mais vite-vite-vite je t’en prie, ces explications cher frère…
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit.
Nullement la Côte-d’Ivoire est exempte à la corruption.D’ailleurs cela n’existe nulle part au monde.Le principal objectif est de ramener à des proportions plus ou moins acceptables au fil du temps par des mécanismes mieux adaptés ( je me suis déjà plaint des structures redondantes luttant contre la corruption).
Et aussi voudrais je dire que nous citoyens arrêtons de supporter et de défendre des responsables qui épinglés pour corruption deviennent subitement des opposants au pouvoir ( peut être que c’est notre nature émotionnelle loin d’HELENE)
À chacun sa lorgnette en passant fiaaa!!