Quand il défendait son idée de Constitution de Troisième République, le président du Rhdp insistait sur la nécessité de doter la Côte d’Ivoire d’institutions modernes.
À quelques mois de l’année électorale, au niveau institutionnel, tout est entre les mains du gouvernement qui décide de tout en attendant, semble-t-il, le pourrissement.
Le Rhdp n’a pas le droit de renier les principes qui fondent la Démocratie et les règles élémentaires de transparence électorale.
Avec une Constitution dont les mérites ont été vantés avant même son adoption, refusant aux Députés le moindre droit d’amendement, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui l’otage de responsables politiques qui s’opposent alors qu’ils sont au pouvoir.
Le gouvernement s’oppose à tout en effet. Il s’oppose à toutes les propositions qui auraient montré à la communauté internationale que le dialogue aboutira à l’adoption de projets de Code électoral, de loi instituant la commission des élections, la liste électorale et l’ensemble des documents nécessaires à l’organisation d’élections modernes dans un pays qui a connu des milliers de morts par la faute de faux démocrates qui n’ont jamais envisagé de quitter un jour le pouvoir.
Avec le spectacle de la commission électorale qu’offre le gouvernement ivoirien, pas certain que ce dialogue en soit effectivement un réel.
Un régime qui refuse d’avoir une opposition conformément à la Constitution n’est pas un régime partisan d’élections transparentes. C’est bien ce qu’est aujourd’hui le régime Rhdp, qui choisit lui-même ses interlocuteurs pour parler après de dialogue avec l’opposition. Le Rhdp entretient le flou et parle de dialogue avec des partis ou groupes de personnes à sa solde.
Quand Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo dialoguaient avec l’opposition, le monde entier le savait.
Alors avec qui dialogue au juste le Gouvernement du Rhdp?
Qui sont-ils ceux qui discutent de la composition de la CEI?
Quand auront-ils lieu, les débats autour des instruments pour des élections transparentes en 2020?
Le partage de postes au sein de la CEI n’est pas ce qu’il faut pour devenir démocrate en Côte d’Ivoire.
Que le gouvernement d’Amadou Gon ait le courage d’appeler ceux qui incarnent l’opposition politique en Côte d’Ivoire pour discuter des vrais sujets. La libération des derniers prisonniers politiques. Le retour en Côte d’Ivoire des Ivoiriens artificiellement maintenu en exil. La sécurité des responsables de l’opposition. Le bon usage des ressources publiques. Un nouveau Code électoral. Une nouvelle liste électorale. Le financement des élections et des partis politiques. Le droit d’accès aux médias publics à l’opposition politique en Côte d’Ivoire.
Nous attendons du Président Alassane Ouattara et de son chef de Gouvernement des décisions courageuses.
Alain Lobognon
Mr LOGBOGNON, vous pensez que être opposant c’est celui qui parle matin et soir .assis derriere un clavier entrain d’écrire ses » mémoires » perdues?en quoi vous êtes plus représentatifs que le GPP-PAIX? ou tous les autres partis politiques? n’est ce pas sous la bannière du RDR ou RHDP (groupement politique ) que vous aviez le privilège d’être élu député? sinon pensez vous que sans le RDR vous serai entrain de vous voir habillé dans cet habit de député? quand en 2020 vous serai élu sous la bannière de votre nouveau parti avec un groupe parlementaire avec 100% de coloration issue de votre parti en ce moment on pourra vous considérez comme opposant sinon actuellement vous n’êtes pas opposant sinon on peut vous vous considérer comme des « rebelles » du RDR.Donc si il y’a un parti qui incarne l’opposition c’est le FPI « pro GBAGBO » ou celui de AFFI. à part ce parti vous autres vous n’êtes que des aigris.