Par Connectionivoirienne
Les multinationales acheteuses du cacao produit par les planteurs du Ghana et de la Côte d’Ivoire « se sont mis d’accord » mercredi [12 juin] sur un prix minimum de 2 600 USD par tonne métrique, comme proposé par les deux gouvernements, afin de remédier au déséquilibre historique entre les revenus des agriculteurs et les revenus des gros négociants en matières premières.
Les deux pays d’Afrique de l’Ouest représentent près des deux tiers de la production mondiale de cacao, mais n’exercent qu’une influence limitée sur les prix internationaux du cacao, qui sont restés bas ces dernières années, officiellement en raison de la surproduction.
Des représentants de l’ensemble du secteur se sont réunis cette semaine à Accra, capitale du Ghana, pour discuter d’un prix planché unique des fèves produites au Ghana et en Côte d’Ivoire afin de protéger les moyens de subsistance de leurs agriculteurs.
Les commerçants, les fabricants et les transformateurs ont accepté le prix plancher proposé de 2 600 dollars la tonne, mais ont demandé une réunion technique le 3 juillet pour examiner les détails de sa mise en œuvre, ont annoncé les ministères ghanéen et ivoirien de l’Agriculture.
« Il s’agit d’une rencontre historique», a déclaré Joseph Aidoo [photo], directeur général de la société ghanéenne Cocobod, lors d’une conférence de presse.
Son homologue ivoirien, Yves Koné, a déclaré: « Nous sommes parvenus à un consensus et tout le monde s’accorde pour dire que les producteurs ne sont pas bien rémunérés et qu’il faut faire quelque chose pour améliorer les conditions de ces derniers. »
Le Ghana et la Côte d’Ivoire ont suspendu mercredi leurs ventes à terme de fèves de cacao pour la saison 2020/21 jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé sur le prix plancher.
Cette suspension restera en vigueur pendant la mise en œuvre du prix plancher, selon la déclaration des ministères.
Les deux pays ont convenu d’harmoniser leurs systèmes de vente, en début de cette année, dans le but d’influencer davantage les prix internationaux.
Article original de Reuters traduit par Hervé Coulibaly
ça ce ne sont pas des discours creux de pseudos panafricanistes c est cela le pragmatisme
prenez en de la graine