Violences à Zuénoula en Côte-d’Ivoire: Le commandant supérieur de la gendarmerie appelle à l’apaisement

Le général de brigade Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, s’est rendu le jeudi 6 juin, à Zuénoula pour faire le point de la situation sécuritaire, par rapport aux manifestations qui ont paralysé la ville, le même jour, suite à l’assassinat du chef du village de Bohizra, Robert Djè Bi Djè, par un inconnu.

A l’occasion, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a rencontré tour à tour, le sous-préfet, la secrétaire générale de la préfecture, le maire de la commune, les chefs de tribu. Il leur a demandé de tout mettre en œuvre pour éviter que ce qui s’est produit à Béoumi se reproduise à Zuénoula. Il a demandé aux chefs de tribu d’œuvrer pour le retour au calme définitif et à la paix dans la cité du Zaouli. Pour parer à toute éventualité, des renforts ont été déployés depuis jeudi dans la localité.

Rappelons que Robert Djè Bi Djè, chef du village de Bohizra, par ailleurs président des chefs du département de Zuénoula et vice-président du Collectif des chefs traditionnels de la Marahoué, a été victime d’un assassinat le mercredi 5 juin 2019, dans ledit village. Il a été abattu aux environs de 21h, avec un fusil calibre 12, à la sortie dudit village, alors qu’il se rendait, à moto, à Zuénoula.

A en croire des témoins, l’assassin qui l’attendait certainement dans l’obscurité, à la sortie du village, a surgit devant la moto du chef, l’a ébloui avec sa torche, puis a ouvert le feu en sa direction, avant de s’évanouir dans la nature.

La victime qui a reçu de plein fouet la décharge de chevrotine a été conduite d’urgence à l’hôpital général de Zuénoula, mais malheureusement, a succombé à ses blessures. Cette situation a suscité la colère des populations à Zuénoula. Celles-ci ont manifesté leur mécontentement en saccageant les domiciles des personnes qu’elles soupçonnent d’être impliquées dans ce crime.

CASIMIR DJEZOU
Fratmat

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