Quelle nouvelle commission électorale pour « petits amis » politiciens pour quelles autres mascarades électorales en Côte-d’Ivoire?

Une commission électorale consensuelle en Côte d’Ivoire constitue un sommet de la fraude électrode et est antidémocratique.

Place à la primauté de la loi…

O.D. Gervais Le Prochain Président de La Côte d’Ivoire. World Class Jurist and Political Scientist Specialist in International and Transnational law, International Public Law; Specialist in Public Affairs and Policy Analysis

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Il nous revient avec une persistance dangereuse et scandaleuse pour la Côte-d’Ivoire et sa population que des partis politiques ou mouvements politiques négocieraient en ce moment avec les auteurs de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité qui dirigent notre pays actuellement, pour encore créer une nouvelle commission électorale consensuelle en Côte d’Ivoire.

Dans cette commission électorale dite consensuelle, ces partis politiques ou mouvements politiques demanderaient que des membres de leurs partis politiques, leurs religions et des membres de la société dite civile dirigent cette commission électorale dite ‘consensuelle’ qui rime plus avec la compromission et qui est un sommet de la fraude électorale, antidémocratique.

La primauté de la loi dans l’organisation des élections en Côte-d’Ivoire doit être le seul facteur déterminant et non une nouvelle compromission dite consensuelle.

Le vote d’un(e) citoyen(ne) est l’expression d’une volonté qui est une attestation, une proclamation qui doit être faite dans un environnement totalement libre, protégé par la loi car la matrice de la liberté de choix est la liberté de l’électeur et l’électrice.

Une commission électorale consensuelle est une structure criminelle, une structure de fraude électorale qui met tout processus électoral automatiquement en dehors de la loi et surtout remplace la volonté populaire que représente tout le vote des électeurs et électrices à la volonté des membres de cette commission dite consensuelle.

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Ceci signifie qu’une commission électorale consensuelle en Côte-d’Ivoire est le contraire de la primauté de la loi et c’est une grande porte ouverte pour une fraude électorale par la compromission au sein de cette commission électorale consensuelle.

Plus grave encore, une commission électorale consensuelle permet d’organiser une élection contrôlée à la place d’une élection libre. La commission électorale consensuelle devient un obstacle dans la comptabilité des votes. Nous le soulignons encore une fois, la volonté populaire des électeurs est transformée et remplacée par la volonté des membres de la commission électorale consensuelle qui proclameront le candidat qu’ils veulent en évitant soigneusement de proclamer le candidat ayant effectivement gagné l’élection.

Un environnement dans lequel la liberté de choix est jugée par la liberté des électeurs sous la gouverne de la loi, l’on n’a pas besoin d’une commission électorale consensuelle.

Nous le savons, notre Pays, la Côte d’Ivoire n’a jamais organisé des élections libres, basées sur la primauté de la loi depuis 1960 jusqu’aujourd’hui. Il n’y’a aucune différence entre les élections organisées sous le régime autoritaire du parti unique d’Houphouët-Boigny et les régimes subséquents.

Ce sont tous des élections sans choix et la multitude des candidats n’a jamais changé le fait que les élections sont sans choix dans notre Pays. La première élection multipartite de 1990, même s’il y avait deux candidats qui aspiraient à la fonction présidentielle, l’élection n’était pas libre, et n’a jamais été libre jusqu’aujourd’hui.

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Comment peut-on expliquer que, nous sommes au 21ème siècle mais la pratique électorale en Côte d’Ivoire est unique au monde, et est aujourd’hui comparable à la pratique électorale du régime autoritaire du grand dictateur du 20ème siècle Monsieur Antonio de Oliveira Salazar du parti politique Union Nationale, qui a régné au Portugal de 1933 à 1974 en organisant des simulacres d’élections.

La Côte d’Ivoire doit apprendre de son expérience passée et éviter une fois encore la mise en place de toute commission électorale dite consensuelle qui est en réalité une structure d’organisation de simulacres d’élections. Tous les Ivoirien(nes) doivent savoir aujourd’hui qu’une commission électorale consensuelle est le sommet de la fraude électorale.Le vote d’un(e) citoyen(ne) ne peut faire l’objet d’un consensus ou d’une compromission. C’est un crime.

Les partis politiques en Côte d’Ivoire doivent lutter pour la primauté du droit en Côte d’Ivoire pour mettre uniquement la loi au cœur de toute source de pouvoir et de reddition de compte. Le consensus et la compromission ne font pas parti de la gestion de l’Etat Nation Moderne du 21eme siècle.

O.D.GERVAIS.

www.abidjan.me

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