Les compagnies pétrolières participeront aux séries de licences en Angola et s’engagent à continuer de travailler avec le gouvernement sur les réformes visant à augmenter la production
Communiqué de presse
La série de réformes promulguées par l’administration angolaise depuis 2017 a également été saluée
LUANDA, Angola, 5 juin 2019/ — L’Angola est au centre des discussions énergétiques mondiales cette semaine alors que sa capitale, Luanda, accueille une pléthore de PDG et d’investisseurs mondiaux et plus de 1 000 acteurs de l’industrie pétrolière à la conférence Angola Oil & Gas 2019, organisée par Africa Oil & Power. Le sommet a été ouvert par le président João Lourenço [photo], qui a souligné les diverses réformes entreprises par son administration pour revitaliser le secteur et a insisté sur le rôle de la monétisation du gaz pour stimuler l’industrialisation et la croissance économique.
L’accent a été mis sur l’exploration lors d’un panel passionnant parrainé par Schlumberger et animé par NJ Ayuk, Président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) et Président Directeur général du Centurion Law Group. Le panel « Restructuration et réaménagement du secteur aval en Angola » a donné l’occasion aux acteurs angolais et internationaux d’examiner l’état actuel des efforts d’exploration en cours dans le monde, dans un contexte de réduction des dépenses et de production dans la plupart des pays africains producteurs de pétrole.
Président de Sonangol E&P, Ricardo Van-Deste était accompagné de Stephen Willis, Président régional de BP Angola et Président de l’ACEPA ; Guido Brusco, Vice-président exécutif Afrique subsaharienne à ENI; Carri Lockhart, Vice-présidente principal chez Equinor; Derek Magness, Directeur exécutif chez Chevron; Pedro Ribeiro, Directeur général adjoint de Total Angola; et André Kostelnik, Directeur général d’ExxonMobil Angola.
En soulignant la réduction des dépenses d’exploration de 7 milliards USD en 2013 à 2 milliards USD actuellement, Steven Willis a aussi insisté sur le fait que la réduction des activités d’exploration n’était pas seulement un « effet Angola », mais un effet mondial. Il a également rappelé à l’auditoire que l’Angola avait un taux de réussite très élevé en matière d’exploration. « Malgré une exploration réduite, le taux de réussite de l’Angola est supérieur à 50%, contre une moyenne mondiale de 30% », a-t-il expliqué.
Preuve que l’exploration en Angola est une entreprise pleine de succès, le vice-président exécutif d’ENI a déclaré avoir découvert près de 2 milliards de barils de pétrole dans le pays au cours des 12 derniers mois, avec deux découvertes majeures. « La confiance constante dans l’exploration et sa capacité à créer et à transformer notre industrie est vraiment primordiale », a déclaré Guido Brusco. « Notre récente découverte dans le bloc 15/06 témoigne du potentiel de l’Angola à produire des découvertes de classe mondiale dans les années à venir. »
La série de réformes promulguées par l’administration angolaise depuis 2017 a également été saluée comme conséquence de la volonté du gouvernement de restaurer la confiance des investisseurs. « Ce que le gouvernement angolais a fait ces dernières années n’est rien de moins qu’une révolution », a déclaré Stephen Willis. « Nous assistons à une revitalisation complète du cadre contractuel et gouvernemental qui se traduira par une activité accrue du marché angolais. »
Les commentaires d’Equinor sur l’importance des appels d’offres concurrentiels, des superficies attractives et des contrats bien négociés ont fait écho aux déclarations précédentes du ministre angolais des Ressources minérales et du Pétrole, S.E. Diamantino Azevedo, qui a souligné les réformes décisives entreprises par son gouvernement pour stimuler l’exploration. Celles-ci incluent notamment une nouvelle stratégie d’octroi de licences pétrolières jusqu’en 2025, de nouvelles conditions fiscales pour l’exploration et l’exploitation de champs marginaux, ainsi que la création de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) en tant que nouveau concessionnaire national.
L’exploration est globalement restée un thème clé tout au long de la journée. « L’Angola a généré un enthousiasme extraordinaire pour les opportunités en amont », a déclaré Guillaume Doane, PDG de Africa Oil & Power. « Les nouveaux entrants cherchent à acquérir des licences et les opérateurs existants ont renouvelé leur engagement envers le pays. Ce sont des premiers pas concrets dans la quête de l’Angola pour inverser le déclin de sa production pétrolière. »
Le ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima avait également insisté auparavant sur la nécessité non seulement de procéder à des appels d’offres réguliers et à des adjudications de blocs, mais également de forer. « Les deux plus grands producteurs mondiaux, les Etats-Unis et la Fédération russe, ont construit leurs industries et se sont maintenus au sommet car ils n’arrêtent jamais de forer », a-t-il déclaré. « En Afrique, nous avons besoin de politiques plus strictes : les opérateurs doivent forer ou abandonner leur licence. »
La discussion que NJ Ayuk a lancée sur le rôle des femmes dans l’industrie du pétrole et du gaz a été tout aussi importante. En présence de la Première dame Ana Afonso Dias Lourenço et de Pam Dawin, Vice-présidente pour l’Afrique chez ExxonMobil, les opérateurs du panel se sont fermement engagés à encourager davantage la diversité sur leur lieu de travail en qualifiant plus de femmes et en les incitant à assumer des rôles de leadership.
Alors que l’exploration s’intensifie en Angola, la Chambre continue de croire que lorsque les gouvernements et les sociétés pétrolières travaillent ensemble, les bonnes réformes sont mises en œuvre et des découvertes majeures sont réalisées. Un tel dialogue a renouvelé l’étincelle en Angola où de nombreuses entreprises et investisseurs sont maintenant prêts à investir et à explorer. La Chambre est déterminée à continuer d’être un partenaire stratégique de l’Angola et de son industrie pétrolière et à plaider en faveur de meilleures pratiques pour le secteur.
Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.
Commentaires Facebook