« Cette célébration nous interpelle tous » (Père Alphonse Konan)
Une messe d’actions de grâce pour Laurent Gbagbo qui souffle sa 74e bougie, a été dite ce vendredi 31 mai 2019 à la cathédrale Saint – Paul d’Abidjan-Plateau.
Toutes les forces politiques de l’opposition, ainsi que de nombreux ivoiriens issus de toutes les couches sociales étaient aux cotés des responsables de la plate forme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) initiatrice de cette messe, pour prier ensemble pour le président Laurent Gbagbo qui a 74 ans ce 31 mai ainsi que pour la paix et la réconciliation en cote d’Ivoire. Ils sont venus tous dire merci à Dieu pour avoir gardé le Président Gbagbo saint et sauf depuis la prison jusqu’à sa libération le 1er février 2019.
Né le 31 mai 1945, le président Laurent Gbagbo a 74 ans ce vendredi 31 mai 2019.
Cette messe d’actions de grâce faite à son honneur à l’initiative de la plateforme politique EDS a drainé du monde.
De nombreux ivoiriens qui ont soif de paix et de réconciliation étaient présents à cette messe.
Le père Konan Alphonse qui célébrait la messe, dans son homélie a souhaité que ’’ Dieu accorde au président Laurent Gbagbo la santé de l’âme et du corps … Cet anniversaire du président Laurent Gbagbo nous interpelle tous, que la Côte d’Ivoire soit réconciliée avec elle-même, que chacun de nous apporte une pierre à l’édifice d’une paix durable ‘’ dira le père Konan.
‘’ Si Laurent Gbagbo a accepté qu’on célèbre cette messe c’est pour qu’on ôte de nos cœurs la haine et l’hypocrisie ‘’ a ajouté le père Konan.
Le président d’EDS M. Georges Armand Ouegnin à la fin de la messe a prôné la paix et la réconciliation.
Pour lui cette messe est une aubaine à saisir par tous les ivoiriens pour adhérer à l’idée de paix et de réconciliation un vœu cher au président Laurent Gbagbo dont il souhaite vivement le retour au pays parmi les siens afin de poursuivre le combat pour la libération de la Cote d’Ivoire qu’il a entamée.
Le secrétaire exécutif du PDCI-RDA Maurice Kakou Guikahé a également souhaité le retour au pays du président Gbagbo.
M. Koné Tehfour vice-président du RACI, parti pro-Soro a également prôné la paix et la réconciliation.
Plusieurs responsables de parti politiques de l’opposition ont rehaussé de leur présence cette messe. Notamment Gnamien Konan de La nouvelle Côte d’Ivoire, Soro Kanigui du RACI , Anaky Kobenan (MFA ) , Boni Claverie … Ainsi que de nombreux responsables et cadres du Front populaire ivoirien dont l’ex- première Dame Simone Ehivet Gbagbo , des responsables d’organisations de la société civile.
Laurent Gbagbo après sa libération conditionnelle le 1er février 2019 vit à Bruxelles où il célèbre avec les siens son anniversaire. Il est toujours en attente de la suite de son procès.
Albert Z.
>Ils sont venus tous dire merci à Dieu pour avoir gardé le Président Gbagbo saint et sauf depuis la prison jusqu’à sa libération le 1er février 2019.
Première nouvelle ! Gbagbo est libre ? Et depuis quand, ça ? Il est déclaré « acquitté », mais en résidence surveillée. Une hérésie juridique ne pouvant prospérer nulle part au monde, mais que l’homme a acceptée. Je ne suis pas à sa place et ne pourrais comprendre son réel état d’esprit, mais je serais (à sa place) resté en prison, le temps de vider complètement cette procédure. Parce qu’en effet, cette posture mettrait la pression et le doigt sur les incohérences de la décision et de cette Comédie Pénale Internationale, qui devrait justifier de ce curieux verdict. L’ayant avalisée, Gbagbo donne l’impression d’avoir sacrifié au désir de vite se retrouver dans les bras de Nady Bamba, contredisant ainsi l’opinion et le positionnement de ses thuriféraires.
En voilà une drôle de liberté où tu ne peux, ni regagner ton pays, ni te déplacer, ni exprimer tes opinions, ni prendre part au débat. C’est Scheveningen sans les barreaux et les matons, ma parole !! Du pain béni pour les autorités françaises et ivoiriennes qui voient ainsi clos la perspective du déballage médiatique tant redouté, et la mise sous l’éteignoir pour longtemps encore d’un éventuel empêcheur-de-piller-en-rond. Des offres similaires avaient été faites au « terroriste » Nelson Mandela qui les a toutes rejetées. J’en attendais autant de Gbagbo, mais lui, les a acceptées. Pour quoi ? Juste ne plus avoir de barreaux à sa porte, à ses fenêtres, et plus de matons en uniforme. Décevant !