Edwige FIENDE
Les cours avaient repris mardi sous surveillance policière à la faculté des sciences économiques de l’université de Cocody (la plus grande du pays située à l’Est d’Abidjan), où les cours étaient suspendus lundi à l’appel de la CNEC, le principal syndicat des enseignants des universités publiques, qui réclame entre autres de nouveaux salaires.
La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a entamé lundi une grève de six (06) jours renouvelables pour exiger entre autres de nouvelles primes de recherches, de nouveaux salaires, l’application des nouveaux taux horaires et une amélioration de leurs conditions de travail.
Des policiers assuraient la sécurité devant les amphithéâtres D et G de la faculté des sciences économiques où les cours se déroulaient normalement mardi matin, selon un agent interrogé.
Cette grève intervient en période de vacance pour la plupart des étudiants, seuls ceux de première année des facultés de sciences économiques, droit, Anglais, criminologie, Anglais et sociologie, psychologie continuent les cours sur les 13 UFR.
Joint au téléphone par Alerte info, le secrétaire général de la CNEC, Johnson Zamina a jugé le salaire des enseignants « en deçà » du doctorat qu’ils ont.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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