Le rôle du cadre permanent d’échange et de concertation qui est de promouvoir la cohésion sociale a été précisé le samedi 11 mai 2019 au pôle scientifique et d’innovation de Bingerville de l’UFHB.
« Si on est dans un Cadre permanent d‘échange et de concertation(Cpec) et qu’on ne peut pas prévenir les crises en proposant des solutions après avoir identifié les causes, c’est qu’on a échoué ! Car, Il n’y a pas de sujets tabous. Mais tout doit se faire dans le respect de la hiérarchie ». C’est ainsi que le directeur général du Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan 1 (Crou-A1), Jean Blé Guirao Debadea, a précisé le rôle assigné à cette plate-forme de dialogue installée au sein de l’université Félix Houphouët- Boigny (Ufhb) par le Crou-a1. Et ce, en vue de promouvoir la cohésion sociale, d’entretenir un climat de paix dans l’univers des étudiants. Eu égard aux précédentes crises qui ont secoué les universités et résidences universitaires.
La mise en place du Cpec s’est faite le samedi 11 mai 2019 au pôle scientifique et d’innovation de Bingerville de l’Ufhb), en présence du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de quelques anciens responsables de la Fesci, notamment Eugène Djué (1993), Ahipeaud Martial (1990), Jean Yves Dibopieu (2000).
« C’est la volonté du Crou-A1 de faire en sorte qu’il n’y ait plus de barrières entre vous et nous. Ce Cpec doit être une plate-forme dynamique où des propositions débouchant sur des solutions durables seront soumises à l’Etat pour que le milieu soit apaisé», a précisé le Dg du Crou-A1. Qui a aussi pris l’engagement d’être « l’avocat » des étudiants auprès du Gouvernement. « L’Etat fait déjà des efforts, vous devez en faire autant», a-t-il conseillé aux étudiants.
L’ancien secrétaire général de la Fesci, Martial Ahipeaud, enseignant chercheur à l’université de Bouaké, a aussi abondé dans son sens. « A notre temps, s’il y avait eu un Cpec, il n’y aurait pas eu de grabuges à l’université. Désormais, vous avez un cadre, il n’y a pas de problèmes que vous ne puissiez résoudre », a- t-il insisté.
A l’issue de la rencontre, un pacte du mieux vivre en milieu universitaire a été adopté. Tout comme un projet de labélisation positive des associations estudiantines.
Isabelle Somian
Fratmat
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