Manuella YAPI
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, a évoqué samedi à Ouagadougou « la participation d’une quinzaine de militaires » de son pays à l’opération qui a abouti à la libération de quatre otages dont les deux enseignants français enlevés le 1er mai au Bénin, face à la presse.
« Il y a eu la participation d’une quinzaine de militaires burkinabè à l’opération et une collaboration en terme de renseignement », a indiqué M. Barry se réjouissant de ce que la coopération entre la France et le Burkina Faso relative à la sécurité au Sahel « marche assez bien ».
Il a rappelé que « les forces françaises peuvent mener des opérations (au Burkina) en collaboration et en coopération avec les forces de défense et de sécurité burkinabè », sur la base d’un « accord de défense » signé entre les deux pays en décembre à Paris.
Le président Burkinabè Roch Kaboré a reçu dans la matinée au palais présidentiel trois des quatre otages libérés, à savoir les deux Français et la ressortissante sud-coréenne, afin de leur exprimer son « soulagement » pour leur libération, a rapporté Alpha Barry.
La France a annoncé vendredi la libération des quatre otages dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Burkina Faso et déploré la mort de deux officiers mariniers lors de l’opération « conduite par les forces françaises », dans un communiqué.
Le président français Emmanuel Macron a adressé ses remerciements aux « autorités béninoises et burkinabè pour leur parfaite coopération », tout en les assurant de « l’entière volonté » de son pays à « les aider dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel ».
La mort des deux Français lors de l’opération au Burkina porte à 27 le nombre de militaires de cette force étrangère tués depuis son déploiement en 2013 dans la zone du Sahel.
« Une quinzaine de militaires Burkinabè ont participé à la libération des 4 otages » (Alpha Barry)
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