Edwige FIENDE
Cinq mois après leur licenciement pour « motif économique », Marcelline Gneproust et Alakagni Hala, deux journalistes du journal d’Etat Fraternité Matin, ont repris le service lundi, suite à leur plainte.
Ces journalistes avaient déposé le 17 avril, une « demande de réintégration » après une « décision du ministère de l’Emploi ».
Sur les quatre qui avaient fait la demande, la direction de Fraternité Matin a décidé de réintégrer Mme Gneproust et M. Hala, tandis que Brou Prestone et Théodore Sinzé n’ont pas été appelés.
Bénéficiant d’un statut de « travailleurs protégés » pour leur responsabilité au sein des syndicats des agents, ils avaient introduit un recours contre « l’autorisation de licenciement de l’inspection du travail ».
Ils avaient saisi le ministère de l’Emploi qui a imputé le dossier à la direction du travail, laquelle a annulé l’autorisation de licenciement après enquête, concluant que « l’inspection du travail s’est trompée », avait expliqué l’un des journalistes à ALERTE INFO.
En novembre 2018, Fraternité Matin avait licencié 123 agents dont 11 journalistes pour « motif économique ». Ces salariés s’ajoutaient à « 32 départs volontaires », soit 155 départs au total représentant près de la moitié des effectifs.
Cette décision intervenait après l’adoption par le gouvernement d’un « plan de redressement » du quotidien comportant un volet social d’un coût de 1,4 milliard FCFA.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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