Edwige FIENDE
L’ex-première dame Simone Gbagbo a appelé vendredi le gouvernement à reconnaître le « génocide » de Duékoué, à l’Ouest où des centaines de personnes avaient été tuées lors de la crise postélectorale de 2011, à l’ouverture de la traditionnelle fête de la liberté des pro-Gbagbo.
« Il y a eu un génocide et nous voulons que le monde entier le sache. Nous appelons ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire à la reconnaissance du génocide, a souhaité Mme Gbagbo dans son discours d’ouverture des festivités.
Elle a réclamé « la restitution et réparation de tout ce qui a été pris » au peuple Wê qui a « souffert ».
Pour l’ex-première dame, « il n’aurait jamais dû avoir de guerre » en Côte d’Ivoire, car » si tout le monde adhérait aux valeurs du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), jamais quelqu’un ne prendrait des armes pour s’imposer ».
Avant l’ouverture de cette manifestation annuelle organisée depuis 1991 pour célébrer l’instauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo et des cadres du FPI se sont recueillis sur les fosses communes de Duékoué.
L’ex-première dame a aussi procédé à la pose de la première pierre d’une stèle en hommage aux victimes des massacres, huit ans après la crise postélectorale qui a fait officiellement 3.000 morts. Les travaux ont été lancés au quartier « Duékoué carrefour » où plusieurs personnes ont été tuées.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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