Edwige FIENDE
La direction du journal d’Etat Fraternité Matin devrait réintégrer deux journalistes sur les quatre qui en avaient fait la demande après une « décision du ministère de l’Emploi », suite à leur plainte après leur licenciement en 2018 pour « motif économique ».
La direction a proposé la réintégration aux journalistes Marcelline Gneproust et Alakagni Hala tandis que Brou Prestone et Théodore Sinzé n’ont pas été appelés à l’issue des « huit jours » que Fraternité Matin avait pour répondre » à leur demande, a confié un proche à Alerte info..
Ces journalistes avaient déposé le 17 avril, une « demande de réintégration » après une « décision du ministère de l’Emploi ».
Bénéficiant d’un statut de « travailleurs protégés » pour leur responsabilité au sein des syndicats des agents, ils avaient introduit un recours contre « l’autorisation de licenciement de l’inspection du travail ».
Ils avaient saisi le ministère de l’Emploi qui a imputé le dossier à la direction du travail, laquelle a annulé l’autorisation de licenciement après enquête, concluant que « l’inspection du travail s’est trompée », avait expliqué l’un des journalistes.
En novembre 2018, Fraternité Matin avait licencié 123 agents dont 11 journalistes pour « motif économique ». Ces salariés s’ajoutaient à « 32 départs volontaires », soit 155 départs au total représentant près de la moitié des effectifs.
Cette décision intervenait après l’adoption par le gouvernement d’un « plan de redressement » du quotidien comportant un volet social d’un coût de 1,4 milliard FCFA.
Le Journal d’Etat, confronté depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés financières a enregistré « des pertes cumulées de 2,3 milliards FCFA sur la période 2012-2017, portant ainsi les déficits cumulés de l’entreprise à 10 milliards FCFA à fin 2016 ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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