Edwige FIENDE
La Coalition du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), un syndicat d’enseignants, qui dit être « restée sur sa faim » après des pourparlers, s’est interrogée lundi « sur la volonté du gouvernement à aller à une sortie de crise », un mois après la trêve, dans une note.
« A l’issue de cette phase de discussions, la Cosefci souligne que de façon générale, elle est restée sur sa faim quant aux réponses de l’administration à plusieurs de ses revendications », indique le texte signé du directoire du syndicat.
La Cosefci s’est interrogée « sur la volonté du gouvernement à aller à une sortie diligente de la crise qui gangrène le système éducatif ivoirien », dans le point des discussions avec le gouvernement, à la veille de l’expiration de son sursis d’un mois.
Le 23 mars, ces enseignants avaient suspendu pour un mois leur mot d’ordre de grève « en vue de voir la volonté du gouvernement à apporter, dans le calme, les réponses satisfaisantes aux revendications d’une part, et permettre aux différents médiateurs de tenir sereinement les engagements pris » pour « la résolution de la crise qui secoue l’école ivoirienne ».
Cette trêve est intervenue après une grève de près de trois mois des enseignants pour réclamer entre autres, une revalorisation de leur salaire et une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Faisant le point des pourparlers du 10 au 18 avril avec des émissaires du ministère de l’Education nationale, de la Fonction publique et de la primature, la Cosefci a estimé que « ces représentants ne disposaient d’aucune autorité à répondre concrètement aux préoccupations des enseignants de Côte d’Ivoire ».
Le syndicat a annoncé « une assemblée générale extraordinaire le 08 mai à l’effet d’apprécier la situation et prendre les mesures qui s’imposent ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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