Pr Maurice K. Guikahué, N°2 du Pdci-Rda aux pro-Rhdp unifié: «Le président Bédié n’est en palabres avec personne… le Pdci à la disposition du Rdr, nous n’en voulons pas, que les gens cessent de traumatiser les militants»
Le secrétariat exécutif en chef a eu une importante réunion, lundi 15 avril 2019, avec les délégués départementaux et communaux au siège du Pdci-Rda à Cocody. Pr Maurice Kakou Guikahué qui a présidé la rencontre en a fait un résumé à la presse.
Recomposition des délégations: Guikahué met les délégués en mission
«Nous avons rencontré les délégués pour une séance de travail. Le 5 avril dernier, nous les avons rencontrés pour une prise de contact et cette fois, il s’agissait de voir comment, on opérationnalisait toutes les délégations qui ont été créées. Parce que le président du parti a créé 106 délégations nouvelles. Donc, nous sommes maintenant à 338 délégations. 333 délégués ont été nommés parce que nous n’avions pas encore de consensus sur les désignations de Ferké, de Minignan, de N’gattakro et Daoukro. Nous avons donc rencontré ces délégués pour les mettre en mission pour qu’ils restructurent rapidement leur délégation. Il y a deux types de délégations. Il y a les délégations qui n’ont pas été touchées. Pour celles-là on dit qu’il faille actualiser, d’autant plus que sur le terrain, il y a eu des mouvements. S’il y a des secrétaires qui ne sont plus là, qu’il y en a qui sont décédés, il faut qu’ils réactualisent les sections et les comités de base. D’autre part, il y a des délégations qui ont été découpées, donc, il fallait faire la répartition des anciens secrétaires de sections et puis voir comment renforcer les sections et les délégations pour former les bureaux. Nous leur avons donnés jusqu’à la fin du mois d’avril. Du 29 avril jusqu’au 7 mai, il y aura des rencontres par zone avec les inspecteurs pour faire les passations des charges. Une fois que les passations sont faites, on leur donne tout le mois de mai pour l’immatriculation des responsables politiques et à partir du mois de juin, le secrétariat rentre en action pour valider tous les bureaux et au mois de juillet, le président va valider toutes les sections qui ont été mises en place. Parce que n’est secrétaire de section que la personne qui est immatriculée et qui est à jour de ses cotisations. C’est la même chose pour les comités de base ainsi que les membres des bureaux des comités de base. Donc, nous avons le mois de mai et le mois de juillet pour nous mettre à jour», a expliqué Pr Maurice Kakou Guikahué.
«Le président Bédié n’est en palabres avec personne…»
«Par ailleurs, vu que sur le terrain, il y a divers sons de cloches, avec des gens qui vont sur le terrain pour parler de réconciliation entre les présidents Ouattara et Bédié, et puisque c’est devenu un discours ces dernier temps, je leur ai dit que le président Bédié n’est en conflit avec personne. Le président Bédié n’est pas en conflit avec le président Alassane Ouattara. Le Pdci n’a pas quitté le Rhdp sur un coup de tête. Le problème qui a été posé, c’est que la création du Rhdp unifié nécessitait la dissolution du Pdci-Rda. C’est ce que le président Bédié a refusé. Aujourd’hui, le président Bédié est le Chef d’un parti politique, il est le Chef du Pdci-Rda. Le président Alassane Ouattara est le chef d’un parti politique, le chef du Rhdp unifié. Donc, il peut y avoir des dialogues ou des discussions entre les partis politiques et cela ne pose aucun problème. Le président Alassane Ouattara est le président de la République donc, il a le droit de convoquer les partis politiques et d’échanger avec eux. Dans un pays démocratique, quand il y a des problèmes le chef de l’Exécutif consulte tous les acteurs politiques que sont les chefs des partis politiques ou les anciens présidents de la République. Donc si le président Alassane Ouattara veut échanger avec le président Bédié, cela m’étonnerait que le président Bédié refuse. Que les gens cessent de traumatiser les militants en mettant dans leur esprit qu’il y a des palabres entre le président Bédié et le président Alassane Ouattara. Tout simplement le Pdci-Rda a refusé d’être dissous. Est-ce que refuser la dissolution de son parti politique, c’est être en palabres avec des gens ? Je ne pense pas. Les gens qui parlent de réconciliation, si pour eux réconcilier les présidents Bédié et Ouattara, c’est demander au président Bédié de mettre le Pdci-Rda à la disposition du Rdr, pour que le Rdr puisse accroitre ses activités, cette réconciliation, nous ne l’a voulons pas. Parce que pour se réconcilier on doit se respecter et l’on réconcilie des personnes de même valeur qui existe. Si le Pdci-Rda et le président Bédié n’existent plus, quelle réconciliation nous allons faire. Ensuite, il y a des gens qui disent qu’ils sont Rhdp unifié et ils sont du Pdci-Rda. Mais l’existence du Rhdp unifié égal à la mort du Pdci-Rda. Comment peut-on être militant d’un parti qui est mort? Que les militants ne se laissent pas abusé par ces discours contradictoires. Qu’ils restent sereins. Le président a nommé de nouveaux délégués, et ces nouveaux délégués viendront vers eux, qu’ils les écoutent. Nous allons mobiliser les bases, nous nous préparons pour participer à toutes les tâches nationales à savoir l’établissement des cartes nationales d’identité, le recensement général de la population, le recensement électoral, la réforme de la CEI. Le Pdci-Rda est prêt à participer à toutes ces opérations pour que nous ayons la victoire en 2020. Que nos militants ne se laissent pas distraire. Le président Henri Konan Bédié n’a pas fait de palabre avec quelqu’un pour que des gens soient toujours en train de chanter la réconciliation entre Bédié et Ouattara. Ceux qui disent cela sont ceux qui créent les germes de conflit pour exister. Donc ils font des palabres artificiels pour qu’ils existent. Car si on ne parle plus de cela, ils ne pourront plus exister. Que les militants du Pdci-Rda soient rassurés, le président Bédié n’est en palabres avec personne», a conclu le Chef du Secrétariat exécutif du Pdci-Rda, Pr Maurice Kakou Guikahué.
Propos recueillis par Gilles Richard OMAEL et D. Sory
C’est le contraire qui est bien envisageable et possible…. C’est le fils, têtu, roublard et malhonnête qui doit retourner chez son père dans la maison familiale.