« J’ai été entraîné dans un traquenard », Affi N’guessan (FPI) après son rendez-vous manqué avec Gbagbo

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (Fpi) revient à la charge, quelques semaines après son rendez-vous manqué avec le fondateur de cette formation politique, Laurent Gbagbo.

« J’ai la nette impression que j’ai été entraîné dans un traquenard. Ce que je n’ai pas accepté », a-t-il déploré, avant-hier, au cours de l’émission « La semaine en revu ???», sur les ondes de la radio de la paix (ex-Onuci Fm).

Il affirme d’ailleurs, à ce titre, qu’en réalité, il était loin d’être le demandeur de cette rencontre. « L’initiative est venue d’ailleurs. La proposition m’a été faite. Et j’ai saisi la perche tendue », explique Affi N’Guessan qui cite son ex-Sg, Agnès Monnet, comme l’initiatrice. Mais, tout de même, il indique qu’il avait entamé, en vain, une démarche pour rencontrer son mentor, alors que celui-ci était à La Haye.

Pour autant, pour le patron du parti à la rose, le divorce avec Laurent Gbagbo n’est pas consommé. « J’ai bon espoir ; tout est possible et donc nous restons dans l’attente. Je crois fermement que l’unité au sein de notre parti va se faire pour arriver à l’alternance attendue par les Ivoiriens. Le moment viendra où chacun va dépasser ses frustrations pour mettre en avant la forte attente des Ivoiriens », espère-t-il.

Pour rappel, le 21 mars passé, Affi N’Guessan qui s’était envolé pour Paris, devait rencontrer à Bruxelles (Belgique) l’ancien président ivoirien, en liberté conditionnelle, après son acquittement par la Cour pénale internationale le 15 janvier 2019. Mais, en fin de compte, cette rencontre a avorté.

Au cours de l’émission, le chef du Fpi a soulevé un coin du voile sur l’état d’avancement de la plateforme des partis d’opposition qui est en train d’être mise en place. Très optimiste, il a annoncé que «d’ici la fin du mois d’avril, cette plateforme verra le jour».

Il a indiqué, à ce sujet, que les rapports de son parti avec le Pdci-Rda, cheville ouvrière de cette initiative, est au beau fixe. « Même si je n’étais pas présent à la cérémonie de célébration des 73 ans de ce parti, le 9 avril, le représentant du Fpi a été fortement applaudi ». Pour M. Affi, c’est bien la preuve de la vitalité des relations entre les deux formations politiques.

MARCEL APPENA
Fratmat.info

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2 réflexions au sujet de “« J’ai été entraîné dans un traquenard », Affi N’guessan (FPI) après son rendez-vous manqué avec Gbagbo”

  1. Personnellement, je crois que Koudou Gbagbo n’a pas été sérieux en posant des conditions á Affi avant de le recevoir, alors qu’il reçoit des personnes qui ne sont pas plus importantes que Affi.
    Affi N’guessan n’est pas un parvenu au FPI comme DRAMANE OUattara au RDR.

  2. @srika blah,
    Je me demande bien si tu as suivi l’évolution de l’actualité depuis 2012 ?
    – Affi a eu une démarche biaisée qui a conduit le Comité de Contrôle à l’interpeller, puis à le soupçonner ;
    – Le congrès a été régulièrement convoqué selon les textes, et Affi a déclaré ne pas se reconnaître dans ledit congrès ;
    – Des membres de la haute direction ont posé la candidature de Gbagbo pour recristalliser la mobilisation, Affi a rejeté cette candidature, arguant que c’était du faux (Gbagbo, faussaire, quoi !!!) ;
    – Affi a organisé son congrès parallèle avec l’appui du pouvoir Ouattara afin de garder la présidence du FPI, en dépit de son exclusion prononcée au congrès ;
    – Affi a prétendu qu’il irait voir Gbagbo, et que le moment n’était pas encore venu en omettant de dire que Gbagbo l’avait rayé de ses tablettes.

    Et c’est à un individu aussi faux et fourbe que tu veux qu’aucune condition ne soit posée avant d’être reçu ? Tu sais ce qui se serait passé s’il avait eu accès à Gbagbo ? Il serait sorti de là en clamant que Gbagbo le reconnaît comme seul et unique président du FPI, qu’il a toute sa confiance, qu’il appelle la « dissidence » à le rejoindre, etc, etc, etc. Et se serait sa parole contre celle du seul témoin présent, Gbagbo étant astreint à la réserve. A malin, malin et demi : son plan étant connu, Gbagbo a très bien fait d’exiger cette déclaration publique pour éviter le piège que Affi lui-même a tendu. Sinon, pourquoi prendre l’engagement de faire cette déclaration d’Abidjan, et prendre l’avion avant ? Pourquoi chercher à endormir la vigilance en faisant à la place cette déclaration tonitruante « JE VAIS VOIR MON PATRON » à la place de celle entendue et attendue ? Coincé à Paris (on lui accorde la bonne foi de n’avoir pu faire sa déclaration au bord de la lagune Ebrié), il refuse de faire la déclaration, rue dans les brancards et revient à Abidjan traiter Gbagbo de tous les noms d’oiseaux. Ce type est une vraie merde du même acabit que Adjoumani.

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