« Le virus qui ronge vos enfants, nos enfants, s’appelle la corruption. La maladie qui les détruit s’appelle le chômage. Si vous voulez que la corruption cesse en Cote d’Ivoire et que nos enfants trouvent du travail, votez Gnamien Konan. Vous n’avez pas le choix », a dit le Président de L@ Nouvelle Côte d’Ivoire à Divo.
Samedi 06 avril, le pont de Tiassalé est passé. La route est bonne. Le véhicule donne l’impression de « glisser ». À bord, c’est la causette. Le débat ne s’éloigne presque pas de la situation du pays. Loin des dos d’âne d’il y’a un an, la délégation de L@ Nouvelle Côte d’Ivoire est en partance pour Divo. Gnamien Konan y est attendu pour échanger avec une frange de la population. Celle-ci l’attend dans la salle de conférence d’un hôtel de la ville. Le « goudron d’Amedé » s’arrête à une quarantaine de kilomètres de Divo. Entre ralentissements et nuages de poussière, la capitale du Loh Djibioua ouvre ses portes aux visiteurs du jour. Divo est dans son train train quotidien. Le regard promeneur de l’arrivant fait le constat d’une cité en activité. Les vrombissements de moteurs, les commerces de tous genres en bordure de route, les allés et venus des hommes et femmes sous ce soleil de 14h, rappellent que Divo ne s’arrête pas. Partout, la senteur du cacao séché prêt à l’embarquement pour l’un des deux ports du pays. « Ici encore je vais le répéter. Je prendrai un décret interdisant l’exportation du cacao brut, autre pour interdire l’importation du riz ‘ », l’a souligné Gnamien dans son propos liminaire.
200 personnes dans une salle pas suffisamment éclairée. L’air conditionné n’est pas non plus ce qui est de » terrible ». Une piqûre de rappel et voilà que la gérance s’en souvient, fait tourner les brasseurs. Ce renfort arrive à point nommé. Le public pour sa part ne semble pas se préoccuper de ces « petits détails ». Gnamien Konan est là, l’occasion d’échanger avec lui est inédite. Puis, l’ancien directeur général des Douanes (2001-2008) se met à dérouler sa vision ou du moins son projet qui tient en une phrase. « Éradiquer la corruption, rebâtir l’école, assurer à chaque ivoirien une formation et un emploi ». Quand vint la séance des qyrstions, ce sont plusieurs mains qui se lèvent. Elles partent des éloges, au doute sur sa capacité à réaliser cet ambitieux projet pour la Côte d’Ivoire ou au comment fera-t-il pour y arriver ?
L’ancien ministre de l’Snseignement Supérieur (2014-2015), sorti du gouvernement pour son refus d’appartenir au RHDP, a pour lui le discours et la méthode qui choquent, qui révoltent, qui ouvrent grand les yeux, « Comment se fait-il qu’après 60 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire ne sait pas fabriquer un moteur de voiture, un ordinateur, ne sait rien fabriquer ? Notre École ne sert à rien. Je suis contre ce système qui condamne nos enfants à être des chômeurs ou des fonctionnaires ». À ceux qui lui font le reproche d’avoir travaillé avec Ouattara, Gnamien Konan répond, « l’expérience gouvernementale m’a permis d’y voir plus clair. Je sais aujourd’hui que 40 ministres c’est pléthorique pour un Président qui veut travailler Et puis, je n’ai jamais été au service d’un homme mais de mon pays ». Convaincus par son charisme et son pragmatisme, les sympathisants se proposent de se mettre volontairement en mission pour implanter le mouvement dans la région de Divo.
Émeraude Dion
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