Mardi, j’ai suivi avec intérêt la conférence prononcée par l’historien biographe Frédéric Grah Mel.
Il a retracé l’histoire du parti d’Houphouet . Après relecture de son texte j’ai pu arriver aux déductions suivantes :
– Ceux qui luttent pour leur ventre et sans convictions finissent toujours dans la poubelle de l’histoire.
– Ceux qui sont utilisés pour asservir le peuple en servant les intérêts de l’Occident ont fini par être vomis par le peuple.
– On ne défie jamais un grand leader au risque de se casser soi-même. Et Houphouet était un grand leader.
– Le PDCI comme on pourrait le penser, n’est pas le parti des baoulé. Du point de vue ethnique, s’il y a des gens qui peuvent revendiquer l’héritage du PDCI, c’est d’abord les Bété à travers leur association l’Uococi (union des originaires des cercles de l’ouest) qui a apporté un soutien déterminant à Houphouet. Également, ceux qui étaient considérés comme les étrangers à savoir les maliens, les guinéens, les Sénégalais établis en Côte d’Ivoire à l’époque.
Les baoulé, comme ceux de Bouaké et de Dimbokro ont été montés contre Houphouet. Ils ont même créé avec les transfuges du PDCI originaires du nord, l’Entente des indépendants de CI (Edici), un parti politique soutenu par l’administration coloniale. C’est plus tard que ce parti se fondra dans le PDCI.
On assiste donc aujourd’hui à une répétition de l’histoire quoique les acteurs aient changé.
Pour ceux qui veulent faire leur propre analyse, je peux envoyer le texte Inbox ou par mail.
S. Debailly
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