Le tapis rouge au Femua: Bandama noie le débat
Le 3 avril, Josué Guébo, président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI), grognait : «Je me suis fait dire que nos bons amis du FEMUA ont reçu 30 millions de la part du ministère de la Culture et de la Francophonie de notre pays. C’est une bonne nouvelle ! Si les écrivains se mettent au Zouglou, ils auront sans doute les financements qu’ils réclament désespérément depuis une éternité. Ils auront notamment les moyens pour récompenser les lauréats du Grand Prix Zadi Zaourou. Écrivains de Côte- d’Ivoire, mettez-vous au Zouglou, l’avenir appartient aux chansonniers !»
Le 4 avril, à l’ouverture de la septième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 7) à Abidjan, Maurice Kouakou Bandama, ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, donnait la réplique : «Le FEMUA a donné à la Côte d’Ivoire une chance de s’ouvrir à nouveau au monde». Le ministre de la Culture et de la Francophonie a saisi cette occasion pour garantir aux initiateurs du FEMUA, le groupe Magic System, de «l’appui du Chef de l’Etat et son gouvernement pour que vous ayez des moyens encore plus importants pour un FEMUA encore plus grand et plus lumineux». «Le FEMUA doit aller servir toute la Côte d’Ivoire et l’humanité, doit rayonner sur tout le pays» a-t-il ajouté tout en insistant que «Nous (gouvernement, ndlr) serons toujours avec vous pour faire du FEMUA, un festival toujours rayonnant».
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