Conférence de presse organisée ce samedi 30 mars 2019 au siège du renadvidet-ci sis à Adjamé 220 logements de 14h30 à 16h par le bureau exécutif du renadvidet-ci suite à la sortie intentionnelle par voie de presses écrites de Gohourou Claude ce vendredi 29 mars 2019.
THEME : CONDAMNE DEFINITIVEMENT A 20 ANS DE PRISON FERME LE 27 JUILLET 2016 PAR LA PREMIERE CHAMBRE CORRECTIONNELLE DE LA COUR D’APPEL DU PLATEAU POUR ABUS DE CONFIANCE ET BLANCHIMENT DE CAPITAUX PORTANT SUR LA SOMME DE 4,658 MILLIARDS DE F CFA, GOHOUROU CLAUDE DEFIE LA JUSTICE EN CONTINUANT D’EXTORQUER DES FONDS A LA POPULATION PRETENDUE VICTIMES DES DECHETS TOXIQUES SUR LE FONDEMENT D’UNE PRETENDUE INDEMNISATION.
MAIS QUI PROTEGENT SOUS LE REGIME DU PRESIDENT ALASSANE OUATTARA CET ACTIVISTE DE LA GALAXIE PATRIOTIQUE QUI A UTILISE UNE GRANDE PARTIE DE CET ARGENT DETOURNE POUR FINANCER LES GIGA MEETINGS ANIMES PAR L’EX MINISTRE BLE GOUDE CHARLES ?
DES MANIFESTATIONS PACIFIQUES PROJETEES PAR LES VICTIMES DEVANT LE SIEGE DU RDR SIS A LA RUE LEPIC A COCODY A PARTIR DU 09 AU 11 AVRIL 2019 POUR EXIGER EN AUTRES SON ARRESTATION ET CELLE DES AUTRES CONDAMNES A 20 ANS DE PRISON PAR L’ARRET CORRECTIONNEL N°645/16 RENDU LE 27 JUILLET 2016 PAR LA PREMIERE CHAMBRE CORRECTIONNELLE DE LA COUR D’APPEL DU PLATEAU.
Je voudrais faire observer ce vieux jeu, qui consiste pour GOHOUROU Claude et ses soutiens politiques du régime actuel, à créer la confusion dans l’esprit de certaines victimes naïves et de l’opinion chaque fois que les victimes, membres du RENADVIDET-CI attendent une décision de justice relative au détournement de leur indemnisation dont GOHOUROU Claude et ses protecteurs ont été auteurs.
En effet, avant la décision du 13 Janvier 2015 condamnant GOHOUROU Claude, KONE Cheick Oumar, DIGBEU Léocadie, AWA N’ DIAYE, épouse M’ BAYE à 20 ans de prison ferme et à 3 millions de F CFA d’ amende pour abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de F CFA destinés à l’ indemnisation de 6.624 victimes, membres de notre association, GOHOUROU Claude, instrumentalisé par ses parrains politico-judiciaires du régime actuel dont un ministre d’ ETAT, certains ministres, certains chefs d’ Institutions et Magistrats de ce régime dont je tairai pour le moment les noms, avait organisé plusieurs activités aux termes desquelles, il avait rançonné les personnes appâtées par lui, en leur promettant une imminente indemnisation. L’objectif de ces sinistres et cyniques scenarii étaient d’amenés le Tribunal d’alors complice de cette situation à renvoyer par plusieurs fois le délibéré pénal de cette affaire en faisant croire aux victimes et à l’opinion à une reprise certaine de cette indemnisation. Il en a été de même devant la Cour d’Appel du Plateau qui s’était vue, sous la pression de ces victimes, de finalement vider son délibéré en confirmant le jugement du Tribunal.
Aujourd’hui encore, après la médiatisation de cette affaire portée à la censure du Tribunal civil du Plateau contre GOHOUROU Claude, KONE Cheick Oumar et autres, GOHOUROU Claude, ce condamné à 20 ans de prison ferme pour détournement des fonds alloués à l’ indemnisation des victimes déchets toxiques veut non seulement distraire certaines victimes et l’ opinion en faisant croire que c’ est moi qui suis à l’ origine du blocage de sa prétendue action visant à une nouvelle indemnisation initiée contre la Société TRAFIGURA pour le compte de ces 224 000 prétendues victimes qu’ il escroque à longueur de journée en inventant chaque fois des âneries du genre « venez prendre vos bancaires sur lesquelles votre indemnisation sera payée » « venez prendre telle lettre ou tel document à tel cout moyen de 10.000 F CFA » et j’ en passe, car, 1000 F CFA seulement multiplié par 224 000 prétendues victimes donnent 224 millions de F CFA à calculer donc par 10000 F, 30000 F, 50000 F CFA qu’ il a déjà pris avec ces personnes et qu’ il se partage avec ses parrains politico-judiciaires (ce qui explique qu’ il ne soit pas inquiété nonobstant sa condamnation à la peine maximale prévue par notre Code Pénal) mais aussi que suite à sa condamnation définitive le 27 Juillet 2016 par la première Chambre Correctionnelle de la Cour d’ Appel du Plateau, la Justice, 2 ans après, soit le 09 Janvier 2018, lui ait donné la possibilité de faire un recours notamment un pourvoi en cassation contre ledit arrêt.
Je voudrais aussi faire remarquer à l’opinion, qu’au contraire de la décision civile qui commence à prendre effet en principe à compter de sa signification à son bénéficiaire ou à son destinataire, la décision pénale quant à elle prend effet à compter de son prononcé. Et pour ce qui concerne le pourvoi en cassation, la déclaration de former un pourvoi en cassation intervient 5 Jours à compter du prononcé de la décision en cause et le concerné à 10 Jours pour déposer son mémoire en cassation devant la Cour Suprême, donc au plus tard dans les 15 Jours et pas plus qui suivent le prononcé de cette décision.
Pour le cas qui nous concerne, GOHOUROU Claude aidé par ses soutiens politiques s’est certainement fondé sur le fait qu’il était à l’extérieur du pays au moment du prononcé de cette décision pour former 2 ANS après, soit le 09 Janvier 2018, un pourvoi en cassation contre l’ arrêt cité plus haut, lequel est devenu insusceptible de tout recours depuis le 05 Décembre 2017 et ce, suite la décision de la Cour Suprême d’ Abidjan N°Pe 58 qui a fait droit au désistement d’ instance que nous, les 6.624 victimes concernées par cette procédure, avions sollicité devant la formation pénale de la Chambre Judiciaire de la Cour Suprême., à l’ effet d’ engager leur responsabilité civile délictuelle et quasi délictuelle devant le Tribunal civil d’ Abidjan . C’est suite à cette décision de désistement d’instance que nous avons saisi courant Mars 2018, le Tribunal de Première Instance du Plateau en sa formation civile.
EST-CE DONC CETTE FORFAITURE JUDICIAIRE QUE SONT ENTRAIN DE PREPARER LES PARRAINS POLITIQUES DE GOHOUROU Claude à travers ces pressions faites sur le Tribunal, lesquelles obligeraient le Président dudit Tribunal à renvoyer le prononcé de ce délibéré fixé à l’audience du 28 Novembre 2018 au 07 Février 2019, puis au 28 Février 2019, puis au 28 Mars 2019 et enfin au 25 Avril 2019 ?
Si ce pourvoi en cassation tardif formé le 09 Janvier 2018 par GOHOUROU Claude était déclaré recevable par la Cour Suprême d’Abidjan, ce serait tout simplement une faillite de notre justice consacrée par la plus haute juridiction et par conséquent une faillite de notre société tout entière gangrénée par la corruption et les interférences politiques dans les affaires judiciaires et pour cause :
-d’abord parce que GOHOUROU Claude avait participé physiquement à toutes les audiences de la Chambre des Délits Economiques du Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau au terme desquelles il avait été entendu par le Président dudit Tribunal avant d’être condamnés à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et blanchiment de capitaux sur les 4,658 milliards de F CFA.
Ensuite, il avait lui-même fait appel de cette décision, ce qui a amené la Cour d’Appel du Plateau à prendre une décision contradictoire à son égard en confirmant le jugement querellé du 13 Janvier 2015 dans toutes ses dispositions déclaratives de culpabilité.
-Enfin, quoique la signification de cette décision pénale ne soit une obligation pour leurs bénéficiaires à leurs destinataires pour qu’elle puisse prendre effet, nous l’avons tout de même, le Vendredi 02 Décembre 2016 signifiée à toutes les adversaires sans exclusive.
Aussi, sous le régime du Président Laurent GBAGBO, au plus fort de la crise postélectorale ou le Président Laurent GBAGBO tenait-il encore pleinement les rênes du pouvoir exécutif, au journal de 20H, le sieur GOHOUROU Claude au Plateau dudit journal et ce, relativement à une manifestation pacifique que le RENADVIDET-CI devait initier le jour suivant, avait accusé Me SOUNGALO Coulibaly, l’un de nos conseils dans cette cause et mon association de prendre prétexte de cette manifestation pour permettre au RDR et à Alassane OUATTARA coincé au GOLF HOTEL (Voir CD de cette période à la RTI) d’y introduire des éléments armés, à l’ effet de faire un coup d’Etat contre le régime de Laurent GBAGBO.
Son objectif, à cette période était d’exposer Maitre SOUNGALO Coulibaly, Avocat du RDR et moi-même à la vindicte des hommes de la Majorité Présidentielle et de la FESCI à sa solde comme il tente de le faire aujourd’hui pour le compte du RDHP lors de sa dernière sortie par voie de presses écrites de ce vendredi 29 Février 2019, un jour après ce énième report du délibéré civil de notre affaire.
8 ans après, GOHOUROU Claude baignant dans les bonnes de ce régime qu’il avait publiquement voué aux hégémonies hier à l’occasion des différents meetings organisés par la galaxie patriotique dirigée par BLE Goudé Charles accuse le même Maitre SOUNGALO Coulibaly et moi-même de comploter contre ce régime (voir lesdits propos dans KOACI.COM, LE MANDAT du vendredi 29 Février 2019). Quelle tristesse et quel piètre individu prêt à tout pour brader sa dignité ! Et comme c’est de coutume chez ce triste individu, à l’approche du 25 Avril 2019, nouvelle date du report de ce délibéré, le sieur GOHOUROU Claude, pour distraire certaines victimes naïves et l’opinion, annoncera la reprise de l’indemnisation pour permettre à ses parrains politiques de faire pression sur le Tribunal pour obtenir soit le report de ce délibéré, soit qu’il biaise ledit jugement. C’est un vieux cliché auquel nous sommes maintenant habitués.
Le bon sens recommande qu’on ne puisse pas donner du crédit aux affabulations de ce vendeur d’illusions de GOHOUROU CLAUDE qui dit attendre l’argent de la société TRAFIGURA alors qu’il a été condamné à 20 ans de prison ferme pour avoir déjà détourné 4 milliards 658 millions que cette même société avait donnés aux 6.624 victimes en vue de leur indemnisation.
Aucun Tribunal responsable, sérieux et lucide ne pourra condamner TRAFIGURA au profit de cet imposteur notoire.
A la vérité, le plan mis en place par GOHOUROU claude, à l’approche du délibéré civil qui sera rendu contre lui ce 25 Avril 2019, c’est de projeter un semblant d’indemnisation avec une partie du milliard qu’il a déjà escroqué à ces 224 mille prétendues victimes parmi lesquelles nombre d’entre-deux n’étaient pas sur les lieux du déversement desdits déchets en 2006.
Pour terminer, après l’ audience du Jeudi 28 Mars 2019 qui a vu le report une énième fois encore du délibéré civil de cette affaire, les victimes, au terme d’ une assemblée générale extraordinaire tenue le Samedi 30 Février 2019 de 9H30 MN à 13H45 MN à leur siège sis à ADJAME 220 LOGEMENTS, ont décidé de maintenir les sit-in et marches pacifiques prévus du Mardi 09 Avril au Jeudi 11 Avril 2019 à partir de 09H30 MN devant le siège du RDR sis à la RUE LEPIC à Cocody, le Palais de Justice du Plateau et le siège de la SGBCI sis au Plateau pour exiger respectivement la démission de Monsieur Adama BICTOGO de toutes les instances du RDR et du RHDP pour sa collusion manifeste dans le détournement des fonds alloués à l’ indemnisation des victimes des déchets toxiques, l’ arrestation immédiate de GOHOUROU Claude, KONE Cheick Oumar et autres condamnés définitivement à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur 4,658 milliards de F CFA destinés à l’ indemnisation de 6.624 victimes, membres du RENADVIDET-CI et le reversement par la SGBCI au RENADVIDET-CI à titre de provision, du solde résiduel de leur indemnisation d’ un montant de 4 milliards 294 millions 507 mille 321 F CFA qu’ elle retient injustement depuis le 30 Mars 2010 bien entendu avant les résultats de l’ audit judiciaire que nous avons sollicité du Tribunal de Première Instance du Plateau et qui détermineront le montant total de ce solde injustement détenu par cette banque.
Ces différentes manifestations se solderont le 11 AVRIL 2019 à partir de 09H30 MN par une marche pacifique qui débutera devant le siège du RDR pour passer devant les sapeurs-pompiers d’ Adjamé, devant le CCIA sis au plateau pour se terminer devant le palais de justice du Plateau ou un meeting sera tenu par le Président du RENADVIDET-CI pour dénoncer l’ immixtion politique dans cette affaire judiciaire conduisant à des dilatoires juridiquement infondés, certaines dérives et dysfonctionnements de la justice dans le traitement de cette affaire.
CHARLES KOFFI
PRESIDENT DU RENADVIDET-CI
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