Le Préfet Vincent Toh- Bi Irié: Un grand commis de l’État de Côte-d’Ivoire

Vincent Toh-Bi Irié, le Préfet d’Abidjan, honoré par les Maires du Plateau et de Port-Bouët pour son très grand professionnalisme.

Vincent Toh-Bi Irié, le Préfet d’Abidjan, achevait, le samedi, 23 mars 2019, sa délicate mission de président de la délégation spéciale des communes du Plateau et de Port-Bouët. Il s’est agi pour le Préfet d’Abidjan, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu dans les locaux de la Mairie du Plateau, de procéder à l’installation du Conseil municipal élu de cette commune. Cette élection a vu la victoire de monsieur Jacques Gabriel Ehouo comme maire du Plateau. Se félicitant du dénouement heureux de tout le processus de délégation spéciale, l’honorable Jacques Gabriel Ehouo, par ailleurs Député du quartier des affaires d’Abidjan, a tenu à rendre un hommage appuyé au préfet Vincent Toh-Bi Irié : « Je tiens à féliciter et dire merci au préfet Vincent Toh-Bi Irié. Pendant cette période de délégation qui a duré trois mois, il a eu à poser des actes justes qui respirent le vrai professionnalisme. »

L’installation du Conseil Municipal élu de la commune du Plateau fait suite à celle de la commune de Port-Bouët qui s’est déroulée le 31 janvier dernier dans l’enceinte de la Mairie.

En effet, à cette occasion, Docteur Sylvestre Emmou, le Maire de Port-Bouët, a témoigné sa reconnaissance à Vincent Toh-Bi Irié, avec des mots qui en disent long sur l’admiration qu’il voue au préfet d’Abidjan. Morceaux choisis pour illustrer la déclaration du maire Sylvestre Emmou : « Je voudrais m’adresser à une autorité de ce pays. Un monsieur, dont la profondeur, le calme, la maîtrise de soi, la capacité d’écoute, l’amour pour le travail bien fait, l’équité et la justice témoignent de sa grandeur. Un homme, certes jeune, mais riche de sa brillante carrière professionnelle. Monsieur le préfet, puisque c’est de vous qu’il s’agit, permettez-moi s’il vous plaît de vous faire une confidence. Pendant les heures chaudes du scrutin municipal, lorsque les foyers de tension se signalaient sur toute l’étendue du territoire de Port-Bouët, et que je vous appelais, c’était une voix calme, attentive et rassurante qui me répondait et me disait : j’y vais moi-même, et c’était toujours chose faite, car quelque temps après, j’avais un retour avec une solution trouvée. Monsieur le préfet, la population de Port-Bouët, par ma voix, vous dit merci pour la dextérité avec laquelle vous avez présidé la délégation spéciale. »

A toutes fins utiles, rappelons que les Municipales d’octobre 2018 ont donné naissance à un contentieux électoral dans les communes du Plateau et de Port-Bouët. Cette situation a nécessité, d’une part, l’arbitrage de la Chambre administrative de la Cour suprême pour régler les différends. D’autre part, le Ministère ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, conformément à la Loi numéro 2012-1128 du 13 décembre 2012, portant organisation des collectivités territoriales, a mandaté le Préfet Vincent Toh-Bi Irié, préfet d’Abidjan, pour présider la délégation spéciale, dans les communes du Plateau et de Port-Bouët en l’occurrence, pour une durée de trois mois. Il faut reconnaître, néanmoins, que le risque de confusion entre le caractère légal de la délégation spéciale et la polémique qui s’en est suivie ne rendaient pas la tâche du préfet Vincent Toh-Bi Irié aisée. Cependant, au regard de l’issue heureuse de cette délégation spéciale et les témoignages plus que poignants des maires Jacques Gabriel Ehouo et Sylvestre Emmou sur cet administrateur civil chevronné à la tête de la région et du département d’Abidjan, mettent en lumière les compétences et le sens très élevé des responsabilités de Vincent Toh-Bi Irié. Ce dernier a conduit, en toute transparence, tout le processus de délégation spéciale. Du lever de rideau au clou final. Cela n’est pas sans rappeler ces paroles fortes de Jean Cocteau : « L’ouvre d’un homme doit être assez forte pour qu’on puisse lever le rideau sur les coulisses. »

Vincent Toh-Bi Irié est un habitué de ce type de mission. Titulaire d’un DEA en Lettres modernes, Vincent Toh-Bi Irié est un ancien pensionnaire de la prestigieuse École Nationale d’Administration (ENA). A 48 ans seulement, Vincent Toh-Bi Irié est déjà Préfet Hors grade, Préfet de région, et Préfet d’Abidjan, la zone la plus stratégique du pays. En douze ans de carrière à l’international, lorsqu’il travaillait encore dans les organisations internationales, Vincent Toh-Bi Irié a acquis la solide réputation d’un expert en gestion des conflits, habitué, et aguerri aux situations de tensions et de crises. Ses modules et programmes dans ce domaine sont encore disponibles au sein des organisations telles que l’International IDEA et dans des pays tels que la RDC et des Etats de l’Afrique Australe.

Avec un cursus professionnel qui force le respect qui l’a conduit aux sommets de l’administration publique, lui a permis de collaborer au plus haut niveau avec le Système des Nations Unies et de travailler au sein d’organisations internationales telles que l’Electoral Institute of Southern Africa (EISA) comme directeur-résident pour la République Démocratique du Congo (RDC) et directeur des programmes avec pour lieu d’affectation Johannesburg (Afrique du Sud), notamment, à partir de 2003. Privilégié du giron de la haute sphère internationale, compte tenu de son background, Vincent Toh-Bi Irié a mené plusieurs missions pour le compte de l’Union Africaine, l’Union Européenne, l’Usaid, la Cedeao, pour ne citer que ces organismes.

Vincent Toh-Bi Irié affiche rarement ses prétentions. Il n’en a pas la prétention d’ailleurs. Il préfère plutôt mettre en évidence ses convictions et son envie de bien faire les choses : contribuer à l’avènement d’une communauté plus humaine et capable d’offrir à chacun des membres de la société un petit bout de paradis qui ferait son bonheur. Optimiste et altruiste, dévoué pour les causes nobles mais pas obnubilé par une quelconque gloire personnelle, il milite chaque jour pour l’intérêt public. Toujours proche des populations, allant dans les cases, les villages, et autres hameaux les plus reculés de sa zone de couverture, Vincent Toh-Bi Irié reste focus sur l’essentiel, a la parole rare, et n’accorde pas, par la même occasion, d’interview. Pour preuve, pour en savoir un peu plus sur lui, il faut se référer à Wikipédia. C’est un homme d’action qui s’abstient de discours retentissants sans impact réel sur le quotidien des populations. Il visite les services administratifs pour s’assurer qu’ils servent les citoyens et reste présent et disponible, là où le besoin se fait sentir ou que le devoir l’appelle : sur les scènes de drames et travaille d’arrache-pied sur les anticipations d’accidents. Vincent Toh-Bi Irié est un homme de devoir.

Loin de la passion démesurée que pourraient susciter les grands sujets de la République, ce grand bosseur pousse loin sa réflexion à souhait pour la naissance d’idées constructives et un mieux-être en faveur des populations. Citoyen d’un monde qu’il espère meilleur, le préfet d’Abidjan sait opérer les bons choix. Il sait juger de l’opportunité d’une action parce qu’il a la bonne jugeote. La jugeote intelligente. Parler de ce que vivent ses semblables, faire de leurs attentes une priorité absolue. Doté d’un sens poussé de l’écoute et maniant avec dextérité l’art très délicat de la concertation équitable, Vincent Toh-Bi Irié est conscient du fait que les actes de foi doivent accompagner naturellement les cris de cour. Au demeurant, ce patriote en a fait un sacerdoce royal. Un choix naturel. Avec l’habileté qui caractérisent es hommes et des femmes de vision, Vincent Toh-Bi Irié s’emploie à asseoir les fondamentaux d’une communauté qui aspire à accomplir de grandes choses et qui arrive à transformer ses beaux rêves en réalités. Entre temps, la vie suit son cours normal. La vie continue. Et Vincent Toh-Bi Irié n’est pas prêt de lâcher prise. Lui le grand bosseur discret qui travaille sur du concret jour et nuit pour l’intérêt général.

Gaspard Dro
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