Que se passe-t-il encore à l’université Félix Houphouët-Boigny ? Cette question mérite d’être posée étant donné que tout porte à croire à une accalmie depuis la suspension du mot d’ordre de la CNEC, il y a de cela plus de trois semaines. Cette suspension étant consécutive aux promesses du gouvernement de se pencher sur les maux qui minent ce temple du savoir. Entre autres préoccupations de ce syndicat, figuraient la levée de sanctions qui pèsent sur certains de ses membres. Certains comme le Secrétaire général de ce syndicat JOHNSON Kouassi sont radiés, d’autres suspendus et le salaire des autres membres du BEN sous contrôle. Approché, la présidence de cette Université justifie ces sanctions par des actes de violence et de barbarie inqualifiables perpétrés par les membres de ce syndicat avec à leur tête le SG JOHNSON Kouassi. Ces enseignants d’université sont accusés d’avoir vandalisé des biens de l’Etat et pris en otage les membres du conseil de l’université, instance suprême de ce temple du savoir. Pour l’administration, ces actes ne sauraient être tolérés s’ils étaient perpétrés par des étudiants qui n’ont pas totalement fini avec l’adolescence, à plus forte raison par ceux qui sont censés les éduquer.
Face à ces sanctions, la CNEC va décider d’un an de grève avant de la suspendre un mois après. C’est à ce niveau qu’intervient le gouvernement avec l’implication du Premier ministre pour faire revenir la quiétude dans cette université. Les discussions ont effectivement démarré sur les points revendicatifs comme les taux horaires, les nouvelles primes de recherche, les nouveaux salaires pour ne citer que ceux-là. Ces discussions sont en cours et voilà que la CNEC s’impatiente de la levée des sanctions sur ces membres. C’est dans cette atmosphère que le SG JOHNSON Kouassi adresse une note aux différents doyens de cette université, leur enjoignant d’arrêter toute activité académique jusqu’à nouvel ordre.
Une fois de plus, cette attitude de JOHNSON offusque la présidence de l’Université, seule habilitée à s’adresser à ces doyens étant donné leur statut de relais administratifs. Encore que ce SG est sur le coup d’une révocation. Elle qualifie cette attitude du SG d’une provocation de trop, surtout qu’à travers des canaux officieux, la CNEC a entrepris des démarches de pardon envers l’administration.
Autre fait déplorable, jeudi dernier la CNEC a publié sur son site officiel, des prétendues heures complémentaires faramineuses attribuées aux membres de l’administration qu’aucun ne reconnait. Alors l’administration a adressé une note à toutes ses structures interdisant d’activité tout enseignant sous le coup de sanction sur l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
TS, correspondance particulière
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