Communiqué
Pascal Affi N’Guessan
Président du FPI
Militantes et militants du FPI,
Démocrates ivoiriens,
Mesdames et messieurs,
Je vous écris depuis l’aéroport Charles de Gaulle, d’où je suis en partance pour Abidjan.
Depuis deux jours je suis à Paris en raison de ce que M. Acka Emmanuel, un ami du président Gbagbo, m’a assuré de ce que ce dernier avait accepté de me recevoir à Bruxelles. Il m’a même autorisé à rendre publique l’information relative à cette rencontre.
L’entretien avec le president Gbagbo devait se dérouler en présence de M. Assoa Adou. J’ai fait escale à Paris pour que M. Acka et moi fassions chemin ensemble. À ma grande surprise, à mon arrivée à Paris, M. Acka Emmanuel me fait comprendre que le président Gbagbo exige avant de me recevoir que je fasse, au préalable, une déclaration sur Radio France internationale (RFI). Le journaliste Norbert Navaro m’attendait pour celle-ci.
J’ai trouvé l’esprit de cette déclaration, son contexte et son contenu méprisant, insultant et contraire à l’esprit de réconciliation et d’unité du parti qui m’anime. En conséquence, j’ai refusé, j’ai dit « NON ».
Je n’ai donc pas pu me rendre à Bruxelles pour rencontrer le président Gbagbo. J’ai été bloqué à Paris. Je retourne à Abidjan où, dans les prochains jours, j’animerai une conférence de presse en vue d’éclairer l’opinion publique sur les circonstances et les raisons pour lesquelles la rencontre a échouée.
Pour ma part, je reste toujours disponible et résolument engagé à œuvrer pour l’unité du parti et pour la réconciliation entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire.
Paris, le 22 mars 2019,
Pascal Affi N’Guessan.
La rencontre entre Laurent Gbagbo et Affi N’Guessan avortée
Cette rencontre devait marquer la fin d’une déchirure de plus de cinq ans au sein du Front populaire ivoirien (FPI). Depuis 2014, le FPI est scindé en deux. D’un côté, il reste fidèle à l’ancien président. De l’autre, il se détache, avec la branche dirigée par Pascal Affi N’Guessan, la seule reconnue officiellement par les autorités. Ce jeudi Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo devaient se rencontrer à Bruxelles pour amorcer une réconciliation voire une réunification du parti. Mais le face à face n’a pas eu lieu. Pascal Affi N’guessan n’aura pas dépassé l’étape parisienne de son périple.
Un coup d’épée dans l’eau. Pour expliquer cet échec, les communiqués ont fusé ce vendredi. L’entourage de Laurent Gbagbo n’a pas tardé à réagir ce matin. Son secrétaire général, Assoa Adou, explique dans un communiqué que c’est Pascal Affi N’Guessan qui avait demandé cette rencontre. Il ajoute que Laurent Gbagbo y était favorable, mais à condition que son ancien Premier ministre fasse un « éclaircissement préalable et public ». A savoir que Pascal Affi N’Guessan reconnaisse les congrès de Mama et Mossou et d’en respecter les décisions qui en ont découlées.
En clair, cela voulait dire que Pascal Affi N’Guessan devait reconnaître le FPI – Gbagbo comme le seul existant, reconnaître donc son organigramme, avec Laurent Gbagbo comme président, et reconnaître aussi ses statuts. Alors que le FPI de Pascal Affi N’Guessan a son propre organigramme, issu de son propre congrès tenu à Treichville en juillet dernier.
Selon Assoa Adou, Pascal Affi N’Guessan aurait accepté ce préalable, mais aurait annoncé cette rencontre sans faire de déclaration en ce sens. Dans la presse ces derniers jours, il annonçait simplement aller voir « son patron » à Bruxelles.
Laurent Gbagbo reste disponible pour une autre rencontre
Version différente donnée par Pascal Affi N’Guessan dans un communiqué envoyé de Roissy avant d’embarquer dans le vol retour pour Abidjan cet après-midi. L’ancien Premier ministre ivoirien affirme avoir découvert à Paris qu’il devait faire une déclaration publique. « J’ai trouvé l’esprit de cette déclaration, son contexte et son contenu méprisant, insultant et contraire à l’esprit de réconciliation et d’unité du parti qui m’anime. En conséquence, j’ai refusé, j’ai dit « NON » », déclare Pascal Affi N’Guessan. Ce samedi, sa branche du FPI a convoqué – de longue date assure-t-on – un secrétariat général ordinaire suivi d’une conférence de presse, où il devrait être question de cette rencontre avortée.
Pour autant, la porte reste ouverte à Bruxelles. « Le président Laurent Gbagbo reste disponible pour toute rencontre avec M.Pascal Affi N’Guessan quand ce dernier sera prêt », conclut le communiqué d’Assoa Adou. Chacun des deux camps affirmant sa disponibilité à travailler à l’unité du parti.
RFI
Je salue le « COURAGE » de Affi N’guessan.. Affi N’guessan n’est pas un parvenu au FPI ou un opportuniste comme Ouattara DRAMANE au RDR.
Affi et Gbagbo ont souffert tous deux sous le régime de feu: houphouet Boigny.
. Koudou Gbagbo n’a pas été sage. Tu pourrais revendiquer(ou reprendre) la présidence du FPI une fois « sorti de ta prison ».
Comment peux tu être « en prison » et diriger un parti politique ?
Seuls les chefs de la Mafia et autres barons de la drogue et chefs bandit(yakou-le- Chinois) peuvent agir ainsi depuis la prison.
L’ANC était dirigé pendant tout le temps que Nelson Mandela était en prison.
Krrrr krrrr krrrr….
La boulangerie de mama fonctionne à nouveau depuis l’ouventure miraculeuse des 7 portails blindés de la Haye. Le christ de mama a recommencé à multiplier et à distribuer le pain à tous les gnatas de sa politique d’enfarinement qui l’ a conduit à sa chute brutale et vertigineuse à énergie cinétique initiale au top. Mille morts à gauche, mille morts à droite et 8 années en prison n’ont pas assagi le chef microbe bhété de Gagnoa.
@tilapia … pardon…@TIPADIPA vous l’a toujours dit : “Un CANCRE (en majuscule svp) refondu demeurera CANCRE (en majuscule svp) quelque soit la situation”.
Affi a toujours soutenu que Koudou n’a jamais fait acte de candidature pour redevenir président du FPI. Et que c’était une manipulation de certains camarades refondus. Il a même affirmé que le jour où Gbagbo lui-même demande qu’il lui cède le tabouret frontiste, il s‘y plierait. N’est-ce pas plus simple de recevoir Affi d’abord en présence de témoins (Asso Adou, Acka, Nady Bamba et même son fils petit Gbagbo poussiéreux 100% panafricain) et lui demander de faire une déclaration publique de le reconnaître comme le président du FPI…si vraiment l’esprit diabolique de boulanger CANCRE (en majuscule svp) avait été exorcisé par les 8ans de prison???
Koudou vient d’offtir définitivement le logo du FPI à Affi…a moins qu’il l’appelle directement sans passer par des amis pour qu’il reparte le trouver à Bruxelles. Il prendrait ainsi un bon médicament contre l’esprit de CANCRE refondu en chef qui l’anime en ce moment!!!
Quoiqu’il en soit…tout est géré et bouclé pour 2020….tic tac… tic tac…tic tac…tic tac…téléchargement en cours d’un nouveau takokélé!!!
Krrrr krrrr krrrr ….
té ande