Le drame de la Côte d’Ivoire, c’est la compréhension erronée de ses gouvernants de la notion de gouvernance d’Etat et de la fonction de Président de la république et de Chef d’Etat. Des gouvernants qui ignorent tout de ce que gouverner, c’est servir et que la qualité première du serviteur, c’est l’humilité. Des gouvernants qui, grisés par les éloges pharaoniques, les flagorneries et autres flatteries dithyrambiques des renards de tout poil, en viennent à se prendre pour des surhommes, des demi-dieux omniscients et omnipotents, si grands et si suffisants qu’ils ne peuvent, en dehors des ’’illuminés’’ de leur cercle ‘’céleste’’, se rabaisser pour écouter des conseils de quiconque et surtout de plus ‘’petit’’. Des gouvernants qui croient détenir seuls la science infuse et les solutions à tout, tant et si bien qu’ils méprisent tout autre contribution et proposition dont ils n’ont que faire. Des gouvernants et en l’occurrence un Président de la république tellement grand qu’il considère que c’est lui faire trop d’honneur que de recevoir et d’écouter une personnalité porteuse de vision et de projet de paix qui lui demande audience, une personnalité qui plus est, a été successivement candidat aux deux dernières élections présidentielles.
Ainsi va, hélas, la Côte d’Ivoire sous Monsieur Ouattara !
Mais j’en ai fait le serment, et cela depuis 18 ans, Pour l’amour de la Côte d’Ivoire je ne me tairai point, Pour l’amour du peuple ivoirien je ne prendrai point de repos, J’insisterai jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume.
Aussi, puisque vous ne me laissez que ce seul canal pour vous parler, Monsieur le Président, je vous en conjure, pour l’intérêt supérieur de la nation dont la garantie repose sur l’avenir de la jeunesse en cause dans cette grève, recevez personnellement, en votre qualité de Chef de l’Etat et père de la nation, les enseignants grévistes et mettez un terme au développement actuel de ce mouvement qui dure maintenant plus de 8 semaines pour éviter à la Côte d’Ivoire le pourrissement de la situation.
Ouvrez sans ruse et sans tarder le dialogue direct avec les enseignants mais également, je vous le demande avec insistance depuis juillet, avec toutes les forces vives de la nation pour éviter au pays des tragédies de trop.
C’est de votre responsabilité et de la vôtre principalement.
La violence, les arrestations, le déni de la réalité et l’arrogance ne sauraient être les solutions promises et attendues.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
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