Emma ASSEMIEN
L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a affirmé lundi à Abidjan que sans ses partis et mouvements de soutien, il serait « menu fretin » après avoir été « éjecté du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) », lors d’une rencontre.
« Imaginez si aujourd’hui tous ces mouvements n’existaient pas, quand je vois certaines personnes qui font des déclarations à vouloir recréer l’histoire de la Côte d’Ivoire, je serais devenu un menu fretin », a affirmé M. Soro recevant à son domicile abidjanais de Marcory, le mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) de Félicien Sékongo
M. Soro, qui se pose désormais comme un opposant depuis sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale le 08 février, a « avoué » avoir été « naïf et manqué de méfiance (par) amour aveugle ».
« Ce n’est pas moi qui ai créé le MVCI, c’est Sekongo, il a été plus vigilant que moi, a expliqué l’ex-chef du parlement ivoirien qui dit s’être « opposé » à la création du mouvement » pour ne pas « gêner le RDR ». « Je vous encourage à travailler d’arrache-pied pour implanter votre parti », a-t-il dit à ses hôtes du jour.
Parlant d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2020, le président du comité politique a indiqué que ce sont les mouvements et partis qui doivent « démontrer qu’il peut être candidat » .
Pour M. Soro, « ce n’est pas l’argent qui fait gagner une élection » mais une « relation de confiance entre un peuple et un homme » expliquant « qu’en 2010, Laurent Gbagbo allait gagner parce qu’il (en) avait » plus « que tout le monde ».
Des membres de MVCI à qui il a demandé « d’aller établir cette relation de confiance » lui ont offert un fauteuil pour lui « témoigner (leur) engagement ».
M. Sékongo a quant à lui assuré à l’ancien président de l’Assemblée nationale qu’il a avec lui « un parti qui s’engage avec lui pour la libération de la Côte d’Ivoire ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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