La préfecture de police a été prise d’assaut par plusieurs enseignants et des eleves dans l’après-midi du mardi 5 mars 2019. Les enseignants réclamaient ainsi, la libération de 5 de leurs collègues arrêtés le matin par la police.
Malgré l’usage de gaz lacrymogène qu’à fait la police, les enseignants manifestants n’ont pas plié l’échine.
« (…) Nous avons appris que 4 de nos collègues ont été arrêtés par la police ce matin. Nous avons donc décidé de venir à la préfecture de police pour demander leur libération immédiate, quand les forces de l’ordre ont tenté de nous disperser à l’aide de gaz lacrymogène. Nous avons rebroussé chemin avant de revenir à la charge», a confié un enseignant du primaire sous le couvert de l’anonymat. Ce sont au total 5 enseignants issus des 3 lycées de la ville que sont le lycée moderne 1 et 2 et le lycée municipal de Man.
Selon la police, les enseignants arrêtés ont tenté de perturber les cours à l’Université et dans d’autres lycées en empêchant la tenue des cours, quand ils ont été interpellés par la police.
Notons que les enseignants arrêtés sont toujours à la préfecture de police. Un calme précaire règne sur la ville et la quasi-totalité des écoles publiques est fermée.
Les enseignants avaient une rencontre en fin d’après-midi de mardi avec le préfet de région, pour des négociations.
Doumbia Balla Moïse
Photo (DBM) : les enseignants devant la Préfecture de police
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