Les deux plus grands producteurs de cacao au monde envisagent toujours de fixer un prix minimum pour leurs fèves, afin de tirer davantage profit de la culture du produit de base du chocolat, rapporte Bloomberg.
Les régulateurs de l’industrie du cacao de la Côte d’Ivoire et du Ghana voisin, sont en pourparlers depuis quelques années, pour étudier un prix compris entre 1 700 livres (2 255 dollars) et 2 000 livres par tonne.
La question était encore récemment au centre de plusieurs réunions tenues à Accra au Ghana, entre les représentants de la Ghana Cocoa Board et du Conseil du café-cacao de la Côte-d’Ivoire.
Un surplus de 39 000 tonnes est prévu en 2018/2019 (Icco)
(Agence Ecofin) – En 2018/2019, le marché mondial du cacao devrait connaître un excédent de 39 000 tonnes de fèves, a indiqué l’Organisation internationale du cacao (Icco) dans ses dernières prévisions publiées hier.
D’après l’organisation, la production mondiale d’or brun est attendue à 4,79 millions de tonnes durant ladite année cacaoyère, soit une hausse de 150 000 tonnes par rapport à la campagne précédente.
La Côte d’Ivoire devrait réaliser une récolte de 2,15 millions de tonnes de cacao en 2018/2019 à la faveur de l’amélioration des conditions climatiques notamment le relâchement de l’harmattan dans la plupart des zones de culture et la diminution des risques d’apparition du phénomène El Nino.
Pour sa part, la production ghanéenne tournera autour de 900 000 tonnes, soit un volume similaire à celui de la saison dernière.
S’agissant des broyages mondiaux, l’Icco estime qu’ils pourraient augmenter de 118 000 tonnes à 4,71 millions de tonnes en 2018/2019 du fait de la vigueur de la demande pour les produits à forte teneur en cacao et la faiblesse des prix mondiaux de la matière première qui incite les chocolatiers à accroître leurs achats.
Il faut souligner par ailleurs, que ces nouvelles prévisions de l’Icco interviennent dans un contexte où d’après Bloomberg, la Côte d’Ivoire et le Ghana réfléchissent à l’instauration d’un prix minimum garanti commun, compris entre 1 700 et 2 000 livres pour la tonne de cacao.
Espoir Olodo
C’est ce qui aurait du être fait depuis les temps de Nkrumah et Boigny, au lieu des querelles idéologiques pros-occident contre communistes ! Mais attention au syndrome du Venezuela (géopolitique du pétrole), dans ce cas-ci or brun (cacao). Ces gens sont capables de déstabiliser ces deux pays, surtout les hollandais grands profiteurs des semi-fini du cacao depuis des siècles. Vous ne les voyez pas mais ils ont plein de cordes en main. Cargill Europe a son siège dans leur pays, ainsi que la CPI…j’ai dit !