Guibéroua Côte-d’Ivoire: Vente illicite de terrains, mauvaise gestion, abus…le maire Nicole Zézé et le S/préfet à couteaux tirés

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(Communiqué de presse)

Entre le nouveau maire de Guibéroua Zézé Souassou Nicole et le sous-préfet de Dignago Kouassi Kouassi Hervé assurant l’intérim du sous-préfet de Guibéroua, les relations ont tourné au vinaigre. Tout est parti d’une opération mains propres lancée par l’autorité municipale en vue de voir clair dans la gestion des affaires de la commune. Le directeur technique et le secrétaire général de la mairie n’auraient pas montré pattes blanches dans cette opération. Les mis en cause non contents de la tournure des événements ont fait recours aux services du sous-préfet pour se faire réhabiliter dans leurs fonctions respectives

A la suite du scrutin municipal qui s’est déroulé le Samedi 13 Octobre 2018 en Côte d’Ivoire, les populations de Guibéroua ont bien voulu m’exprimer leur confiance en me portant à la tête de leur Commune.
Ce plébiscite largement exprimé par les filles et fils de Guibéroua a été entériné par arrêté de la Chambre Administrative de la Cour Suprême de notre pays, qui a validé les résultats de mon élection le 23 Novembre 2018, me confirmant ainsi Maire-élue de Guibéroua.

C’est donc conformément à la LOI N° 80-1180 DU 17 OCTOBRE 1980 RELATIVE A L’ORGANISATION MUNICIPALE MODIFIEE PAR LES LOIS N°S 85-578 DU 29 JUILLET 1985 ET 95-608 AINSI QUE 95-611 DU 03 AOUT 1995, que j’ai entrepris depuis ma prise de fonction, le diagnostic fonctionnel de l’ensemble des services de notre Mairie, qui a présenté plusieurs irrégularités de gestion, notamment au niveau du patrimoine mobilier et immobilier, du lotissement, des quittances, des signatures, etc.
Messieurs Koffi Kouman et Beugré Ayo Emile, respectivement Secrétaire Général et Directeur Technique de la Mairie, mis en cause dans les cas d’irrégularités précités, n’ayant pas réussi à apporter la transparence sur leur gestion du bien public lors des séances de travail que nous avons régulièrement eues, ont préféré avoir recours au Sous-préfet de Dignago, qui assure en ce moment l’intérim du Sous-préfet de Guibéroua.

En effet, le Mercredi 20 Février 2019, le Sous-préfet de Dignago, accompagné d’agents de police, s’est introduit de manière impromptue à mon cabinet, alors même que j’étais en séance de travail avec mes deux collaborateurs susmentionnés. La raison étant qu’il aurait été saisi du harcèlement que j’exercerais sur les agents de la Mairie. Il s’en est suivi des injures, menaces et autres propos discourtois tenus par l’autorité à mon endroit.

Le présent communiqué a pour objet premier, de rappeler le caractère individuel des responsabilités de tout travailleur dans l’exercice de ses fonctions, particulièrement au sein de l’Institution que je dirige. Chacun devant assumer les cas de bonne et/ou mauvaise gestion, de détournement de biens et deniers publics, ainsi que rendre compte de ses actes devant la loi et les administrés.

Deuxièmement, le Conseil Municipal et moi-même, dénonçons l’attitude de monsieur Kouassi Kouassi Hervé, Sous-préfet de Dignago, qui venu à la rescousse des fonctionnaires de notre administration, n’a pas manqué de nous surprendre par cette manière de faire d’un autre âge, surtout venant d’une autorité de sa trempe.
Troisièmement, faudrait-il préciser que le diagnostic de l’état général de fonctionnement de la Mairie sera étendu à un audit beaucoup plus approfondi, dont les résultats seront consolidés et transmis à notre Ministère de tutelle et à qui de droit.

Enfin, je profite pour appeler l’ensemble des populations de Guibéroua au calme et à la retenue. Nous avons en effet été saisis par la population et la Chefferie de notre localité, qui n’ont pas manqué d’exprimer leur courroux et indignation face au comportement désobligeant et au mépris manifeste du Sous-préfet à leur Maire.
Nous ne devons en aucun cas céder à la provocation et ne jamais perdre de vue l’objectif de rassemblement et de développement qui reste notre motivation essentielle et la raison même de notre présence à la tête de la Commune.

Nous voudrons cependant, prendre l’opinion à témoin et interpeler les autorités compétentes, afin de dissuader toute forme d’abus de pouvoir et de prévenir tout acte qui pourrait entraver la paix et l’unité dans nos circonscriptions. Nous tiendrons pour responsable le Sous-préfet, des éventuels troubles qui pourraient altérer la quiétude de la Commune.

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