Par Jeune Afrique
L’ex-chargé de mission auprès de l’Élysée, dont les procédures judiciaires alimentent la presse française depuis plusieurs mois, a profité de son passage au cabinet d’Emmanuel Macron pour remplir son carnet d’adresses.
Outre le Congo-Brazzaville, le Cameroun ou encore le Tchad, Alexandre Benalla avait aussi tissé des liens en Côte d’Ivoire. En l’occurrence avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Aujourd’hui visé par plusieurs procédures judiciaires, Alexandre Benalla avait profité de son passage à l’Élysée pour se constituer un solide carnet d’adresses. Celui qui fut chargé de mission au cabinet d’Emmanuel Macron a ainsi fait la connaissance de Guillaume Soro, alors président de l’Assemblée nationale ivoirienne, grâce à un ami commun…
Alexandre Benalla entendu par les juges d’instruction au tribunal de Paris
Alexandre Benalla est arrivé aujourd’hui au tribunal de grande instance de Paris pour être entendu par les juges d’instruction chargés du dossier des violences du 1er mai, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les magistrats pourraient entendre l’ex-chargé de mission de l’Élysée sur une éventuelle violation des obligations de son contrôle judiciaire. Son contrôle judiciaire pourrait être modifié et la possibilité de la saisie d’un juge des libertés et de la détention pour une incarcération provisoire.
Le dossier a été relancé à la suite des révélations de Médiapart le 31 janvier, des enregistrements clandestins de conversations entre ce dernier et Vincent Crase, lui aussi mis en examen dans cette enquête, datant du 26 juillet, alors que les deux hommes avaient pour interdiction d’entrer en contact.
La défense de Benalla souhaite contester l’origine de ces enregistrements, selon eux indéterminée. Une enquête préliminaire a été ouverte le 4 février par le parquet de Paris pour élucider les conditions dans lesquelles cette conversation a été enregistré. « Si ces interceptions ne sont ni judiciaires, ni administratives légalement autorisées, il ne peut alors s’agir que de captations illicites, réalisées en dehors de tout cadre légal « , soutient dans sa plainte Me Jacqueline Laffont, l’avocate d’Alexandre Benalla.
Le Figaro.fr avec AFP
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