Emma ASSEMIEN
Le gouvernement ivoirien dénonçant « des excès » de grèves dans le secteur de l’éducation, a appelé mercredi les différents syndicats « à la raison », après un conseil des ministres.
« Le droit de grève demeure un droit garanti en Côte d’Ivoire, cependant il faut juste observer quelques excès dans l’application de ses grèves. C’est l’endroit de lancer un appel à la responsabilité et à l’attention de tous les syndicats (…) l’appel à la raison », a affirmé M. Touré.
Vendredi, la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) avait annoncé une grève nationale d’un an, à partir de lundi dans les universités ivoiriennes. La décision fait suite à la sanction de huit enseignants syndicalistes par le conseil de de discipline de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody.
Selon M. Touré, « du côté de l’Etat, nous avons respecté tous les termes de notre engagement dans le cadre de (la convention) qui visait à apaiser le climat social pour une certaine durée, mais force est de constater que certains syndicats ne (le) respectent pas ».
Ces dernières années, les grèves sont récurrentes en Côte d’Ivoire surtout dans le secteur de l’éducation.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Qu’est-ce qui étonne ? Dans tous les pays, le secteur de l’éducation reste un secteur à problème tant et si bien que les titulaires du département savent être assis sur un fauteuil éjectable. Déjà, il faut savoir qu’on a derrière ces syndicalistes, des hommes et des femmes, donc des humains. Leur opposer un mépris souverain ne fait que raviver leur détermination. Ce n’est qu’aujourd’hui que les autorités daignent enfin parler de leur mouvement après les avoir royalement ignorés depuis des jours, malgré les enfants laissés en divagation en ville du fait de la grève. Et bien, vous l’aurez cherché !