Alassane Ouattara presse de plus en plus le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, de démissionner le plus rapidement possible de son poste. Bien que cette décision soit actée (LC n°791), ce dernier envisageait de quitter son fauteuil début mars ou fin avril, après son retour d’un séjour de plusieurs semaines à l’étranger.
Selon les informations de La Lettre du Continent, Alassane Ouattara a téléphoné à son ancien protégé frondeur le 5 février, afin que ce dernier puisse convoquer dans les 48 heures une session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Objectif de l’opération : obtenir une démission en bonne et due forme devant les parlementaires, conformément à la constitution.
Cette demande répond au souhait du chef de l’Etat d’obtenir ce départ avant sa participation au 32e sommet ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), le 8 février, à Addis-Abeba. Il n’est toutefois pas certain que Guillaume Soro obtempère, la convocation d’une session extraordinaire du parlement obéissant à certaines règles, dont le fait d’adresser une lettre au bureau du parlement avant que ce dernier donne son accord. Une procédure qui peut prendre plus de 72 heures.
LC
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