Plainte contre la députée Mariam Traoré en Côte-d’Ivoire: La marche de l’Ufpdci n’a pu se tenir

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La marche des femmes du PDCI-RDA prévue ce lundi 4 février 2019 n’a pu se tenir. Voici les raisons.

La police a interdit lundi tout rassemblement sur la voie publique des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), dans le cadre d’une saisine du procureur de la République contre la députée Mariam Traoré pour « injures publiques».
« Ce sont les instructions que nous avons reçues », a indiqué un officier de police au siège du parti à Cocody, dans l‘Est d’Abidjan, où les femmes du Pdci ont convoqué un rassemblement afin de faire mouvement vers le palais de justice d’Abidjan-Plateau.

Selon l’officier de police Mme Sita Coulibaly, la présidente de l’Union des femmes Pdci urbaine (Ufpdci), « sera escortée par la police avec trois autres femmes » auprès du procureur de la République pour déposer leur plainte visant la députée Mariam Traoré.
Dans une vidéo, la députée ivoirienne a réagi contre des propos supposés de la présidente de l’Ufpdci urbaine, Sita Coulibaly, qui s’en prend farouchement à Kandia Camara, une responsable des femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). Pourtant, Sita Coulibaly n’a jamais parlé de Kandia Camara en des termes qu’on impute. La bande sonore attribuée à la présidente de l’Ufpdci urbaine s’est avérée un grossier montage dont l’objectif serait de semer le trouble et aggraver la situation déjà délétère avec des propos xénophobes. Les femmes du Rhdp ont aussi décidé de porter plainte contre X (l’auteur de cette bande sonore) pour cette manipulation de l’opinion.

Les femmes du Pdci ont décidé de porter plainte pour agression verbale. Elles ont appelé à un rassemblement, lundi, au siège du Pdci avant de se déporter au palais de justice situé au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

Avec Apanews

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