Nouvelle commission électorale en Côte-d’Ivoire, le PACI veut en retirer l’initiative au gouvernement

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Contribution

A peine annoncé, le débat sur la reforme de la commission électorale indépendante (CEI) de notre pays, les mécontentements fusent de partout et attisent déjà des passions. Dépassionnons le débat car une CEI mal agencée ne profitera ni au RHDP, ni au PDCI, ni au  FPI et ni à une autre formation ou groupement politique. Espérons que la raison gagnera sur cette passion qui finie toujours par nous emporter dans ce pays.

Pour une question de principe au PACI nous déplorons la tenue d’une telle assise à la primature parce que nous estimons que notre pays dispose de lieux plus appropriées pour de telles rencontres.

Le constat reste le même, on continue de marginaliser certaines formations politiques qui ne sont jamais invités à telles rencontres sous des prétextes farfelus. Il faut cesser de sélectionner ses interlocuteurs. Il faut un débat inclusif sur toutes les questions  sensibles. Ne laisser personne en rade car l’avis de l’ennemi politique ou du plus petit peut contribuer à l’amélioration du climat politique.

Nous au PACI, nous avons  toujours critiqué l’ossature et la colonne vertébrale de la présente CEI qui a été monté sous l’ex président Laurent Gbagbo. Nous avons estimé qu’elle ressemblait à une chambre noire qui ne pouvait produire que des clichés noirs et par ricochets des images noires.

Mis l’un dans l’autre et pour éviter le chaos de 2010 où notre pays a connu l’une des plus graves crises de son histoire avec plus de 3000 morts officiellement annoncés par les autorités et 2 pensionnaires à la CPI, le PACI  propose une CEI à trois (03) organes

Le premier organe est un Présidium composé de cinq (05) membres issus du Clergé, du COSIM, et des autres confessions religieuses

  • Qui devront prêter serment sur la constitution et sur les livres Saint dont ils dépendent

 

Le deuxième organe est un comité de contrôle et de surveillance sur le processus électorale

  • Animé essentiellement de partis ou groupements politiques reconnus par les autorités ivoiriennes avec un quota égal et non discriminatoire de commissaires dans les structures locales de la commission en charge des élections quelque soit la taille du parti ou du groupement politique.

Objectif : dénoncer toutes les manœuvres qui peuvent avoir lieux avant, pendant et après les élections

 

Le troisième organe est  un comité d’observateurs nationaux et internationaux Objectif: avoir une déclaration unique sur le processus électoral Fait à Abidjan, le 22 Janvier 2019 

Le Secrétaire Général Exécutif                                                                                                                          SAMOUKA  DIABATE

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