Le président ivoirien Alassane Ouattara, a indiqué, lundi, qu’après l’attaque terroriste de mars 2016 à Grand Bassam (ville balnéaire, 43 Km à l’Est d’Abidjan), la Côte d’Ivoire s’est dotée « d’équipements en renseignements et d’écoute à hauteur de 1% du produit intérieur brut (PIB) », lors d’un séminaire des représentant et directeurs des centres d’assistance technique du Fonds monétaire international en Afrique (FMI).

 

« L’attaque terroriste de Bassam nous a amené à très peu de temps à entreprendre des dépenses importantes à hauteur de 1% du PIB en équipement de renseignements et écoute », a dit M. Ouattara.

 

Il a précisé que la Côte d’Ivoire « n’était pas préparée à cette attaque, même si on savait qu’il y avait des problèmes dans certains pays voisins notamment le Mali ».

 

Le chef de l’Etat, a aussi évoqué les mutineries auquel Le gouvernement ivoirien a fait face en janvier et mai 2017 dans les casernes. En effet, les soldats réclamaient le paiement de primes d’environ 12 millions FCFA, qui ont finalement été versées en janvier et juin.

 

Selon Alassane Ouattara, « 2017 a été une année difficile au plan des dépenses budgétaires face aux deux mutineries au niveau des soldats, apparemment pour lesquels des engagements avaient été pris lors de la crise ».

 

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