Les Ivoiriens Laurent Gbagbo, ancien président de la République, et Charles Blé Goudé, ex-ministre, acquittés, le 16 janvier 2019, d’accusation de crimes contre l’humanité, resteront détenus au quartier pénitentiaire de la CPI.
Cette décision de la Chambre d’appel de la CPI contre leur libération immédiate, a été obtenue, le 18 janvier, à la majorité de trois voix contre deux.
Ironie du sort, les trois voix sont de l’hémisphère sud. Il s’agit du Nigérian Chili Eboe-Osuji, de l’Ougandaise Solomy Balungi Bossa (d’Afrique noire) et de la Péruvienne Luz del Carmen Ibanez (d’Amérique du sud).
Les voix dissidentes sont celles de deux Européens: l’Anglais Howard Morrison et le Polonais Piotr Hofmanski de l’hémisphère nord.
Le procès en appel obtenu à la demande de la Gambienne Fatou Bensouda, la procureure de la CPI, devrait s’ouvrir le 1er février 2019 pour la décision finale. Qui avait déjà chanté « les ennemis de l’Afrique ce sont les Africains » !?
Ferro B
Je me suis toujours posée la question de savoir pourquoi le rdr raillait le pdci pour avoir pris des avocats français pour une crise électorale locale?
Je constate que la bceao nomme des africains mais ceux qui décident sont des français au sein du conseil de la bxeao.
Sur France 24, adjoumani a été très consensuel. Ils en prennent acte au rhdp. Si Gbagbo demande un avion ils vont étudier.
Sauf un, l avocat français de l état ivoirien qui est catégoriquement contre.
Si on part du principe de adjoumani reflète la position de son president Mr ouattara
Cet avocat il défend les positions de qui ??
Pour tous les intervenants c était acté: quand on est déclaré innocent on ne reste pas en prison pour attendre l appel du plaignant.