Serge Alain KOFFI
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI), invite son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), à se joindre à “tous les acteurs de la vie politique et la société civile sans exception’’ pour travailler “en vue d’une grande mobilisation’’ en faveur de la réconciliation en Côte d’Ivoire, a déclaré lundi à Abidjan le Secrétaire général du FPI, Assoa Adou, au cours d’un point de presse.
M. Gbagbo “met le parti en mission auprès de tous les acteurs de la vie politique et de la société civile sans exception en vue d’une grande mobilisation pour construire ensemble les bases de la vraie réconciliation entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire’’, a affirmé M. Assoa Adou, dans une déclaration, face à des journalistes.
L’ex-chef de l’Etat, en attente d’une décision de la CPI sur une éventuelle liberté provisoire, “demande au FPI d’approcher les partis politiques de gauche pour renforcer et s’approprier davantage la problématique de la réconciliation nationale’’, a conclu le secrétaire général, fraichement de retour d’un séjour en Europe où il a rencontré M. Gbagbo.
Cette déclaration intervient quelques semaines après qu’Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) a expliqué avoir “informé’’ M. Gbagbo, qui “a donné son accord’’ pour que le FPI soit associé à la mise en place d’une nouvelle plateforme, opposée au RHDP, la coalition au pouvoir, de laquelle il s’est récemment retiré.
SKO
Mais Gbagbo ne dit pas si OUI ou NON le FPI doit adhérer au RHDP
Quand deux personnes se battent la troisième personne doit soit les séparer en jouant le médiateur soit donner quelques crochets à un des protagonistes.
Comme en 1999 où bedie était aux prises avec ouattara, l histoire regarde de nouveau Gbagbo…
Seule différence entre les protagonistes:.cette fois c est ouattara qui est au pouvoir…
Encore de la politique politicienne dans cette histoire. Toujours à tenir des discours ambigus. Sinon se mettre avec toutes les composantes sans exception du pays suffisait largement pour exprimer sa pensée. Mais pourquoi ajouter prendre contact avec tous les partis de gauche pour la même réconciliation. Je pense que le problème auquel sera confronté les plateformes en gestation de l’opposition ivoirienne reste la détermination de la rivière qui viendra se jeter dans le fleuve. Il est temps que tous mettent de côté leurs petits calculs égoïstes et aller à la création de cette plateforme s’ils estiment que le salut du pays passe par là.