Ta Lou cherche sponsors « *avec torche »
« Je n’arrive toujours pas à comprendre qu’on ait autant d’entreprises nationales qui brassent des milliards de FCFA par an et qu’AUCUNE n’entre elles ne veut sponsoriser notre FIERTÉ nationale et championne d’athlétisme Marie Josée Ta Lou…Malgré tous ses courriers et relances »
*Désespérément selon le Nouchi
@EdithBrou
J’adore Marie Jo comme vous.
C’est bien curieux que ce « problème » soit remonté par une tierce qui n’est ni l’agent d’affaires (à ma connaissance) ni membre de la fédération ivoirienne d’athlétisme. Parce que nous en avons aussi une. Qui est une structure sportive gérée par les amateurs de ces sports eux mêmes ! Et qui se donne des missions spécifiques dont la promotion des athlètes.
LA DICTATURE DU SPORT ROI
A quoi sert le sponsoring pour une entreprise ?
Et quel est le poids accordé à l’athlétisme par le public lui même ?
Un Cissé médaillé olympique ou une Murielle Ahouré qui éclabousse les pistes peuvent ils apporter à un investissement de sponsoring un ROI (Return on investment) identique à celui que générerait un club comme l’ASEC MIMOS qui serait finaliste (seulement) de la ligue des champions en Afrique ?
Qui se souvient au Cameroun que Georgette Nkoma CHAMPIONNE d’Afrique des 100 et 200m en 1996 a ete incarcérée, en France, à la suite d’une condamnation prononcée par le tribunal de première instance de Fleury-Mérogis (Cette juridiction aurait été saisie par des plaintes contre l’ancienne championne camerounaise d’athlétisme, pour détournement de fonds et abus de biens sociaux) ?
Si cela avait été le cas dun footballeur la planète entière l’aurait su et réagi (cas similaire de Basile Boli).
Il s agit donc plus d’une discrimination contre les sports dits mineurs en matière d’audience dans le public et forcément les médias que d’une action intuiti persona contre Marie jo.
METTRE EN PLACE SOI MÊME SON MANAGEMENT
C’est donc conscient de cette réalité qu’il est recommandé aux sportifs de se doter dune structure de gestion de leurs intérêts (image, financés, contrat etc).
Marie Jo son rôle c’est de maîtriser les courses. Pas autre chose. On ne peut pas être partout à la fois.
Gerer des contrats c’est un métier. Négocier un sponsoring s’apprend.
Ce n’est pas dans les lamentations d’une généreuse admiratrice que se trouve la solution.
Marie Jo doit se trouver UN AGENT D’AFFAIRES.
Ce n’est pas le ministre des sports qui va se substituer à elle.
C’est du privé. Personne ne viendra regarder dans son compte ce que lui rapporte son image chaque année.
La carrière d’une sportive est très courte surtout le très haut niveau qui rapporte les gros contrats.
LE SPONSORING UN METIER À CONNAITRE AVANT DE SE LAMENTER !
Cet article de Libération de 1996 pour conclure mon post.
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Le jour où le dieu Lewis se fit moine Comment il est entré dans les ordres pour Citroën. Coulisses d’un spot.
Par Rémy FIERE — 26 juillet 1996 à 07:48
Des images et des sportifs, des pubs et des athlètes. Tendance de
fin de siècle, Cantona et ses rasoirs ont remplacé les belles et leur savon, Candeloro et son sent-bon font oublier Fernandel et ses cigarettes, Carl Lewis fait la course avec une auto quand quelques acteurs de second rôle d’après-guerre se contentaient de monter dedans et de dire en chantant: ça marche. Identification, modélisation, reconnaissance, le sportif est icône, le sportif est vendeur. La preuve avec Carl Lewis qui a fait les beaux jours de Citroën en acceptant de tourner, déguisé en moine après avoir perdu un pari, une publicité pour un modèle de la firme aux chevrons.
«Avant d’être un sportif, c’est une star.» La chose est dite, et c’est Christophe Lafarge, copatron de l’agence Euro-RSCG-Lafarge-Schell, qui l’annonce. «A la limite, il a dépassé le stade du sport, ce n’est pas Candeloro, ce n’est pas quelqu’un qu’on a choisi parce qu’il est au sommet de la gloire, mais plutôt parce que, aux yeux des gens, ce n’est même plus un athlète, c’est quelqu’un qui incarne toutes les vraies vertus.»
Emblématique. L’idée a surgi des jeunes créateurs de l’agence parisienne. Il s’agissait de vendre un concept auto installé sur une Xantia Citroën: la suspension active qui compense l’assiette de la voiture dans les virages. «C’est une innovation dont le bénéfice est immontrable puisqu’il ne se passe rien. Alors on a réfléchi, longtemps, avant de trouver l' »idée.» Comment en est-on arrivé à Carl Lewis pour montrer la supériorité de la voiture dans les virages? Christophe Caubel et Jean-Christophe Royer, les deux jeunes talents de l’agence, ne s’en souviennent même plus. «Ce qu’on sait, c’est que ça nous a pris beaucoup de temps, on a ramé comme des malades. La première fois, le client (Citroën) nous a parlé de l’innovation, ensuite on nous a montré une cassette, on s’est retrouvés devant une feuille blanche. Dès la première heure, on a évidemment plein d’idées, mais la bonne n’arrive pas immédiatement, il faut que les choses maturent. On avait songé d’abord à un cycliste, ou à un skieur, et puis on est arrivés à lui, le personnage emblématique.» Ils croient à une lubie, à un rêve de scénariste. Et pourtant, «on a fait comme avec toutes les productions: on contacte deux ou trois maisons, on leur raconte le board, ils nous disent comment faire.» Or il se trouve qu’une de ces maisons est déjà en relation avec la star du sprint.
«Ça l’a fait marrer.» Première interrogation: «Ce sont des gens hypersollicités et, à moins d’être dans la merde, ils ne se vendent pas comme de la lessive. Il était hors de question de faire genre Prost et les pots d’échappement, Carl Lewis vous vend la Xantia, ou Carl Lewis lave plus blanc, non, non, mille fois non», réfute Christophe Lafarge. La trame du scénario: Lewis, pariant qu’il se fait moine s’il rencontre un jour une voiture qui vire plus à plat que lui dans les virages, se retrouve finalement en robe de bure après avoir croisé la route d’une Xantia équipée de la fameuse suspension. Peu importe qu’il ne courre plus de 200 m depuis un bail, peu importe que le record du monde appartienne à un autre.
Première prise de contact et base de discussion. «Le coût est apparu extrêmement acceptable, on était même sur le cul, on le pensait inabordable, genre Depardieu pour les pâtes Barilla. On lui a demandé s’il était hostile à l’idée de faire de la pub, il nous a répondu, par l’intermédiaire de son agent, que non, à deux conditions: que son image soit respectée, que ce ne soit pas un sujet sur la couleur de peau. On lui a envoyé le board, ça l’a fait marrer, on a signé le contrat en stipulant qu’il ne roule pas dans une voiture d’une autre marque, on inscrit quelques clauses lui demandant de ne pas faire d’autre pub concernant l’automobile ou l’équipement automobile, et, trois mois après, le tournage pouvait commencer.»
L’idée de faire appel au grand Carl pour démontrer la supériorité de la suspension dans les virages était le truc malin, «mais on s’est quand même posé la question, parce qu’on devait faire une pub pour une Xantia, pas une pub pour Lewis. Allait-il vampiriser le produit? Mais les interrogations sont tombées d’elles-mêmes. Sinon, on aurait pris Candeloro.»
Départ à froid. Le tournage se déroule au Mexique, autour du monastère de Queretaro. Il avait d’abord été question de tourner en France, mais, à quelques semaines des championnats du monde d’athlétisme, en août 1995, le board a été quelque peu modifié par le réalisateur britannique. «Dans notre projet initial, on le voyait dans une salle de gym, en train de faire des pompes, en ville, une image très Nike.» Le réalisateur propose que tout soit tourné dans le monastère, la requête est acceptée. «Nous, on voulait qu’il fasse des étirements, mais il nous a dit qu’il n’en faisait jamais. Il part direct, et à froid, trois assouplissements et il court. Dans le film, on a juste gardé l’idée du saut à la corde.»
Les jeunes Français s’attendaient à voir débarquer un homme hautain. Erreur. L’homme est humain. «Entre lui et nous, pas de barrages. Il était toujours accompagné d’un petit Blanc chauve et poilu, son avocat, son secrétaire ou son agent, on n’a jamais su. C’est quelqu’un qui ne jouait pas le sur-standing, on logeait dans une sorte de Holiday Inn, il mangeait avec nous, essayait de lier connaissance. Au début, c’était bizarre, on se tapait pas dans les pognes. Après, il s’asseyait parfois avec nous, comme s’il voulait s’intégrer, je me souviens qu’une fois, il s’était servi un verre de vin, à ras bord.» Peut-être pour faire français, en tout cas, «il n’en a pas bu une goutte».
Locomotive. Ce qui est moins marrant, en revanche, c’est la leçon qu’il a donnée aux deux lascars. «On lui a demandé si on pouvait courir un 200 mètres avec lui, sur un chemin. Il nous a laissé entre 50 et 100 mètres d’avance. Il nous a dépassés comme une locomotive, et, ce qui est fou, c’est que, sur toutes les photos qu’on a prises de lui, à aucun moment il ne touche terre.» C’est sans doute ce qui différencie un créateur de pub d’un sportif de haut niveau.
Toujours est-il que, à la fin de l’année 1995, sur les écrans d’Europe, un multimédaillé olympique apparaissait, la tête encapuchonnée, prisonnier d’un monastère. «On avait envisagé une fin différente, avec Leroy Burrell et Michael Johnson, ça nous a fait marrer, mais on s’est autocensurés. Là le budget n’aurait pas tenu», regrettent les créateurs… Aujourd’hui, sur les chaînes américaines, ATT fait sauter à la perche un décathlonien du haut d’un gratte-ciel et le laisse chuter jusque sur un tapis de mousse. Apparemment, les sportifs ont encore de beaux jours devant eux dans la pub. De toute façon, «I’m not here to trade pin’s», comme le clame Gail Devers sur les murs d’Atlanta. Parole de championne olympique du 100 mètres: «Je ne suis pas là pour échanger des pin’s»….
Rémy FIERE
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Mais quand elle gagne, C’est le PR et associés qui se pressent pour la recevoir.
Marie Ta Lou. il faudrait chercher á prendre ta carte du RDR et tu auras ce que tu as besoin.