Côte-d’Ivoire: Claude Koudou à Dieth Alexis « votre article est mensonger, insultant et inutilement violent »

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La réponse de Claude Koudou à Alexis Dieth sur son article (Que peut-on espérer de Laurent Gbagbo et de son FPI après son livre ? »), mensonger, insultant et inutilement violent.

Nous commencerons d’abord par poser l’interrogation suivante : l’impératif vivre-ensemble en Côte d’Ivoire, quand des mercenaires s’érigent en intellectuels pour intoxiquer l’opinion, qu’espèrent-ils du pouvoir agonisant d’Abidjan ?

La Côte d’Ivoire, bâtie sur une philosophie du vivre-ensemble, qui prend son socle dans un brassage ethnique séculaire, se trouve plus que jamais à la croisée des chemins. Elle est tiraillée entre deux écoles : Une qui œuvre à la perpétuation de l’ordre ancien ; et l’autre, progressiste qui lutte pour que le peuple prenne son destin en main. Après avoir posé cela, on peut dire, qu’il arrive qu’un pays se trouve en proie à des convulsions durant son histoire. Mais pour que les apprenants puissent avoir de bons repères dans leurs apprentissages, il convient de leur mettre à disposition la bonne restitution des faits.

En 2000, la Côte d’Ivoire, dans son apprentissage à la démocratie, voit Laurent Gbagbo accéder à sa magistrature suprême. Qu’on aime cet homme ou pas, accepter le jeu de la démocratie commande que l’on attende la fin du son mandat de cinq ans pour le battre par la voie des urnes.

Aussi, qu’on soit pour ou contre Laurent Gbagbo, peut-on tous s’accorder pour dire que la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002 est la source éclatante des soubresauts que vit le pays. Mais nonobstant cette vérité simple, certains diplômés commis s’ingénient, – soit avec des « spécialistes » autoproclamés de la Côte d’Ivoire soit avec des relais en externe – à polluer le paysage politique ivoirien, à intoxiquer l’opinion, à diaboliser le père du multipartisme en Côte d’Ivoire et à diviser le peuple avec les reflets de leurs prismes déformants, dans l’espoir d’entretenir le pouvoir de voyoucrates qui, se parant de légalité, n’a jamais eu de légitimité.

Avant d’aller plus loin, il convient de définir le mot « intellectuel » : c’est ce « qui relève de l’intelligence, des fonctions cognitives : Les facultés intellectuelles » ; c’est aussi ce « qui exige de la part du lecteur, du spectateur, etc., un effort de réflexion » ou « qui fait appel exclusivement à l’activité de l’esprit, à la réflexion… ». [Le Larousse] On peut par ailleurs indiquer : « qui a un goût affirmé pour les choses de l’esprit… » [https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/intellectuel/].

Parlant de Laurent Gbagbo, dans son article qu’il intitule « Que peut-on espérer de Laurent Gbagbo et de son FPI après son livre ? », Alexis Dieth écrit : « Son nationalisme est bel et bien un nationalisme ethnique désintégrant et désagrégeant et non pas un patriotisme d’Etat national. Sa vision de la politique est autocratique. Elle réduit celle-ci à un combat à la vie et à la mort pour la capture du pouvoir d’Etat.

Son panafricanisme est un panafricanisme démagogique purement verbeux car le livre exhale une puanteur de nationalisme autochtoniste xénophobe et criminel.

 Son anticolonialisme est un anti-colonialisme démagogique d’affichage car son nationalisme autochtoniste oppresseur et discriminateur est la version locale de l’ex-colonialisme français. C’est un ethno-colonialisme… »

Alexis Dieth ajoute : « Or Laurent Gbagbo est obsédé par le sang et viscéralement attaché au terroir. C’est un homme qui regarde vers le passé et qui mobilise la rhétorique réactionnaire rétrograde de l’autochtonie et du terroir. En matière de liberté, d’égalité, de démocratie, de développement endogène, d’intégration nationale de la Côte d’Ivoire, transnationale et continentale de l’Afrique, en matière d’Avenir et d’Espérance les Ivoiriens et les Africains, n’ont rien à attendre de cet homme du passé et de son parti. Ils n’ont rien à attendre non plus des acteurs politiques Ivoiriens qui lui font la cour. « Tout ce qui s’assemble se ressemble … » in [http://iciabidjan.com/que-peut-on-esperer-de-laurent-gbagbo-et-de-son-fpi-apres-son-livre/]. On voit bien que comme un monstre froid, monsieur le philosophe étale des contre-vérités en écartant ostensiblement tout souci d’un minimum d’honnêteté intellectuelle.

Concernant Franklin Nyamsi, voilà ce qu’Alexis Dieth écrit : « ses contradictions et ses confusions conséquentes … témoignent de son ignorance crasse en matière de politique démocratique. Gourmand en matière d’esbroufe, l’homme, aime les titres grandiloquents à la mesure de sa vanité. «  Quand Soro Guillaume parlera ». Cet encensoir et ce morceau de médiocrité hagiographique d’anthologie est, comme toujours parsemé, de mensonges, de contradictions et de délires verbaux sortis tout droit  de l’imagination enfiévrée d’un mercenaire de la plume  suspendu aux poches de son employeur… ».[https://blogs.mediapart.fr/alexis-dieth/blog/100918/mensonges-politiques-et-contre-verites-de-franklin-nyamsi-en-cote-d-ivoire]

Comme pour se donner du crédit et de la contenance, un philosophe écrit ceci d’un autre philosophe. Un intellectuel peut-il écrire cela ? Alors, on peut se poser la question suivante :

« Les intellectuels ont-ils vocation à trahir leurs idéaux ?

Dans La Trahison des clercs (1927), Julien Benda avait dénoncé l’abandon des valeurs universelles humanistes, héritées des Grecs, au profit de l’engagement partial et contingent : « Les hommes dont la fonction est de défendre les valeurs éternelles et désintéressées, comme la justice et la raison, que j’appelle les clercs, ont trahi cette fonction au profit d’intérêts pratiques. » (…) Comme le dit Benda, ils ont introduit à l’intérieur de la vision des événements, comme un ver qui le ronge, leurs propres passions et préjugés : « Ils sont des hommes politiques qui se servent de l’histoire pour fortifier une cause dont ils veulent le triomphe… » [https://www.legrandsoir.info/a-quoi-servent-les-intellectuels.html]

Au-delà des analyses orientées, il existe des faits que personne ne peut nier. Alors, à la lecture du « portrait » qu’Alexis Dieth dresse du personnage, de quel Laurent Gbagbo parle-t-il ? Est-ce le personnage que les ennemis de la Côte d’Ivoire ont fabriqué pour l’imposer à l’imaginaire collectif ou l’homme qui, de toute sa vie, mène une lutte pour la souveraineté ? Ce dernier qui est diabolisé, ostracisé, qu’on accusait de celui qui empêchait l’enquête relativement à la disparition de Guy-André Kieffer ; celui à qui des commis comme Benoît Schauer attribuent un « charnier de Yopougon » ; ou le symbole que l’on veut anéantir pour espérer éteindre à jamais toute velléité d’émancipation en Afrique ? Celui qui a été déféré à La Haye sans mandat d’arrêt et qui reste détenu sans qu’aucun des quatre vingt-deux témoins de l’accusation aient apporté l’ombre d’une preuve. Ou encore le Laurent Gbagbo qui est allé chercher Bédié et Ouattara en exil ? En fait, il n’y a pas beaucoup d’efforts à faire pour trouver l’intrus.

Sinon comment comprendre qu’alors que les faits sont là et têtus, des personnes espèrent, par le jeu d’inversion des rôles, voir se perpétuer des injustices et sauver un pouvoir qui ne rate pas une occasion pour entacher d’actes violents tout ce qui devrait relever d’un jeu démocratique ordinaire ? Les élections locales du 13 octobre et du 16 décembre 2018 viennent encore de montrer une illustration patente.

Quant à Tiburce Koffi, l’instabilité est chez lui tout simplement aussi pathologique que chronique. J’ai rencontré plus d’une fois ce monsieur. Les deux dernières fois étaient les 21 et 24 octobre 2015 à son domicile, devant des témoins. Les propos de Tiburce Koffi tranchaient alors avec l’aigreur qu’il cultivait et entretenait viscéralement à l’endroit de Laurent Gbagbo dès 2011. Cette posture (de ces 21 et 24 octobre 2015) n’a donc pas aussi à voir avec la haine actuelle qu’il a entreprise de verser de nouveau sur Laurent Gbagbo.

Y a-t-il un intérêt pour qui sait lire l’actualité, à contribuer à sauver un pouvoir agonisant ?

En fait, on ne peut pas imaginer que la Côte d’Ivoire, pays de fraternité et d’hospitalité soit vidée de ses ressortissants pour devenir une terre exclusive d’allogènes. Certes, un pays peut connaître des fractures, des déchirures à partir d’injustices réelles ou supposées, d’incompréhensions et/ou de malentendus. Mais il doit arriver à renaître de ses cendres grâce à la maturité de ses filles et fils. Le Ghana, l’Ethiopie et le Rwanda nous en donnent l’exemple. Et les Ivoiriens ne seraient pas des incapables à cet égard. Par conséquent, ils devront faire mentir ces diplômés qui ne connaissent pas la Côte d’Ivoire pour gagner et/ou garantir des prébendes, se professionnalise dans l’écriture à l’envers de l’histoire de ce pays.

A la vérité, on doit retenir qu’Alassane Dramane Ouattara a montré qu’il est hostile à la pratique démocratique. Cela est un fait établi, connu du monde entier. Aussi, les Ivoiriennes et Ivoiriens veulent-ils la réconciliation et une paix viable. Or Ouattara qui en a simplement fait des éléments de communication n’en veut pas en réalité. Un tel pouvoir autoritaire ne peut pas être sauvé avec des alibis artificiels.

Par ailleurs, quand on se souvient que les mêmes mercenaires en col blanc voulaient la Côte d’Ivoire sous la tutelle de l’ONU, on doit rester sereins devant leur posture qui ne peut qu’aller dans le sens du soutien des intérêts étrangers à ceux des Ivoiriens.

Au total, devant aller inéluctablement à la réconciliation pour soigner les plaies, sauver la Côte d’Ivoire et la reconstruire, les Ivoiriens ont plutôt à se surpasser afin de se rassembler dans un élan de renaissance de la mère patrie.

Claude Koudou

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8 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Claude Koudou à Dieth Alexis « votre article est mensonger, insultant et inutilement violent »”

  1. Ce que ce cher Dieth s’efforce de faire, dans ces remarquables théories vides de substance dont le caractère loufoque le dispute à leur ton haineux, c’est d’ôter à Laurent Gbagbo ce qui fait sa force: son nationalisme reconnu, son statut de père de la démocratie et son aura. C’est d’ailleurs la même chose que fait chaque jour et chaque heure la pègre au pouvoir: effacer l’histoire de ce pays sur la décennie qui part de 2000 à 2010 et par la même occasion, nier tous les acquis de cette période pour que plus personne ne se souvienne de Gbagbo. Mais vous aurez compris qu’il s’agit d’un exercice périlleux dont les seules motivations sont la haine et la jalousie. Mais les acquis de la présidence Gbagbo sont si fort qu’ils en deviennent indéboulonnables et cela rend la mission de Dieth impossible. Dans un pays en crise et coupé en deux, Gbagbo a démontré la dignité de notre peuple et la richesse de notre pays en réduisant fortement la dette extérieure, rendant ainsi le pays crédible. Dramane fait exactement le contraire avec sa politique économique basée sur un endettement sauvage qui aura pour conséquence à la longue des crises de paiements qui vont détériorer la situation économique du pays. En un mot, ces réalisations et ces constructions issues du surendettement dont se vantent les démagogues au pouvoir ne sont que de la poudre de perlimpinpin. Car ceux qui hériterons du pouvoir après ces années de surendettement auront à gérer les conséquences économiques désastreuses de cette gestion chaotique. Sous la gouvernance de Gbagbo, il y avait la liberté d’expression pour tous et surtout pour la presse. Aujourd’hui le pouvoir traque tous les citoyens anti RHDP même jusque sur les réseaux sociaux, pour les museler. Vous pensez que Gbagbo en sont temps se serait, le moindre du monde, inquiété de qui l’insulte sur Facebook? Quand un régime se sent fragile, c’est ainsi qu’il agit. Je puis vous dire que la Côte d’ivoire actuelle n’est pas très loin de la Corée du nord niveau démocratie et liberté d’expression. Toutes ces choses et bien plus encore que le peuple avait sous Gbagbo, personne ne pourra les effacer de la mémoire collective.

  2. @Fran6

    « ….la Côte d’ivoire actuelle n’est pas très loin de la Corée du nord niveau démocratie et liberté d’expression…. »

    Elle est davantage proche aussi de la Corée du Sud à l’époque oû elle amorcait son formidable élan économique et industriel.

    Quand je regarde mon voisin du Nord je n’oublie pas qu’il a un autre au sud.

    Chacun choisit son pôle Nord.

  3. Je partage l’opinion de DIETH sur Gbagbo, mais à même temps, je reconnais qu’il est l’un des acteur majeur, sinon le père du multipartisme en Côte d’Ivoire; ce qui n’en fait pas un démocrate car multipartisme n’est pas démocratie. Si le multipartisme était synonyme de démocratie, alors on dirait que tous les pays africains sont des démocraties, ce qui est évidemment pas le cas.
    La Côte d’Ivoire, depuis Houphouet jusqu’à Ouattara est restée une monarchie sur laquelle a régné et continue de régner des despotes. A tous ceux qui s’efforcent à présenter Gbagbo, Ouattara et Bédié comme des démocrates, je les invite à revisiter les constitutions de nos trois Républiques(1960, 2000 et 2016) et ils verront que rien de fondamental n’a changer sur les dispositions qui font d’un pays une démocratie.

    i) le président en Côte d’Ivoire jouit d’une impunité insupportable qui en fait le plus grand corrompu et corrupteur du pays. les articles sur la haute cour de justice le montrent bien quand ils disent que le Président ne peut être poursuivi que pour haute trahison, alors même que la haute trahison n’est ni définit dans la constitution, ni dans le code pénal. Et ces articles sont restés le même dans toutes nos trois constitutions. Plus grave, ni sous Houphouet, ni sous Bédié, ni sous Gbagbo, encore mois sous Ouattara la haute cour de justice n’a été mise en place par le parlement pour exercer son devoir de contrôle de l’exécutif.

    ii)Le conseil constitutionnel, juge de nos élections est sous contrôle de l’exécutif avec son président nommé par le chef de l’exécutif en plus d’un nombre de conseillers supérieur à ceux du parlement. Au Bénin, au Mali, en Tunisie pour ne citer que ces pays, le Président du conseil constitutionnel est élu par ses les conseillers dont le nombre de représentants du chef de l’exécutif est inférieur aux représentants du parlement; ainsi constitué le conseil constitutionnel jouit d’une relative indépendance vis à vis de l’exécutif et c’est mieux pour tous car cela réduit les risques de crises post électorales.

    iii) en Côte d’Ivoire, le conseil supérieur de la magistrature, garant de l’indépendance de la justice est sous contrôle du Président de la république qui nomme son président. Ailleurs, il est élu par ses pairs.

    Je voudrais m’arrêté là pour dire qu’au lieu de passer le temps à faire l’apologie d’authentiques fossoyeurs de la démocratie que sont Bédié, Ouattara et Gbagbo, les ivoiriens gagneraient à se mettre à l’abri des crises inutiles et meurtrières en écrivant une nouvelle constitution différente de celles que nous avons connues jusque là, et qui donnent à un seul homme autant de pouvoirs. Tant que cela ne sera pas le cas, la Côte d’Ivoire sera toujours gouvernée par un despote et ne connaîtra jamais la tranquillité sociale et la prospérité.

  4. @junior

    Effectivement au delà de la personne de Gbagbo qui sert de souffre douleur à des gens qui ont problème dans leur tête, ceux qui ont réécrit nos dernières consultations n ont pas été à la hauteur des enjeux d aujourd’hui.

    Après on s étonne d avoir un hyper président

  5. Pauvre Marie Koudou,

    Je persiste et je signe que multipartisme n’est pas démocratie. Gbagbo, tout comme Houphouet, Bedié et Ouattara a été un despote et non un démocrate et cela parce que la constitution le lui a permis. La démocratie a pour pilier le pouvoir législatif qui exprime la volonté générale à travers le vote des lois. Le pouvoir exécutif ne fait qu’exécuté la volonté du peuple qui est représenté par le parlement. Et dans toute démocratie qui se respecte, le chef de l’exécutif répond de ses actes devant la haute cour de justice qui est constituée de députés représentants du peuple. Ce qui n’a jamais été le cas en Côte d’Ivoire et faisant jouir les Président successifs d’une impunité totale. Est-ce normal que le citoyen normal puisse être poursuivi pour crimes et délits et que le Président qui gère le budget du pays et qui dispose des forces de répression ne puisse pas l’être?

    Est ce normale que le Président de la République puisse avoir un contrôle total sur le Juge des élections?

    Est-ce normal que le Président puisse contrôler le garant de l’indépendance de la justice?

    A toutes ces questions je réponds non. C’est malheureusement ceux à quoi nous avons eu droit pendant les règne d’Houphouet, de Bédié, de Gbagbo et aujourd’hui de Ouattara. Si le dire c’est blesser Marie Koudou au point de la voir pondre autant de sotises, alors je ………..

    Ma chère Marie, toi et moi ne parlons pas le même lagunage: toi tu milite pour la gloire d’un homme et moi pour la liberté et l’égalité pour tous. Nous sommes différents.

  6. @junior98,
    C’est vrai que la propagande de démolition en vogue depuis mars-avril 2011 veut que Gbagbo, comme dans les derniers jours du Führer ait « vécu calfeutré dans un bunker, ait mangé des bébés, violé des femmes par centaines, programmé l’effacement de la commune d’Abobo et l’extermination des Nordistes, Malinkés, musulmans et ressortissants de l’hinterland jusqu’au dernier ». Mais entre nous, avoir des griefs fondés contre l’autocratie d’un Bédié et d’un Ouattara n’oblige pas à fondre tout le monde dans le même creuset pour faire bonne mesure, Oh que non. Tu l’écris toi-même, à ton corps défendant je présume en lui reconnaissant la paternité d’un printemps démocratique, en dépit d’une guerre sale à lui imposée qui n’a pas restreint le champ des libertés comme vu dans de nombreux autres pays.

    – De Ouattara, tout observateur attentif de l’histoire de ces dernières années aurait eu des craintes légitimes lorsqu’il étai déjà que PM : suite à la descente meurtrière organisée sous sa primature contre les étudiants endormis de Yopougon, et cette terrible déclaration : « je peux à la limite accepter une critique sur la couleur de ma cravate ».

    – Quant à Bédié, son rigidisme limite autiste sur des questions élémentaires de liberté et de clarification du jeu électoral (niet au vote à 18 ans, niet au bulletin unique, niet aux urnes transparentes,…) achèvent de convaincre que l’homme n’avait pour modèle de démocratie que la Corée du nord, Cuba ou Pekin.

    Gbagboi avait ses défauts – et Dieu Sait qu’ils étaient nombreux – mais sur la culture de la démocratie et des libertés constitutionnelles, on ne peut le classer dans la même catégorie que les heureux divorcés du RHDP/parti-unique-heureusement-avorté.

  7. Je lis avec stupeur …

    Gbagbo avait des défauts ..mais sur la culture de la démocratie…….etc

    Encore une comme ça et je me roule au plafond ….
    Questions

    Quel homme politique a créé une multitude d’ONG pour participer à la naissance de la constitution de 2000 qui a généré la guerre en Côte d’Ivoire ?
    Quel est l’homme politique qui accepta de se livrer à un simulacre d’élection pour ensuite les qualifier de calmiteuses ?
    Quel homme politique présenté comme un démocrate ( qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ) s’écria après le charnier mille morts à gauche mille morts à droite moi j’avance …
    Quel homme politique caché dans une ambassade dont on dit pourtant combattre la politique dit
    « je rétablis la CNE et je lui ordonne de poursuivre les décomptes …ordre est donné aux ivoiriens d’occuper la rue jusqu’à ce que Guei cède.à compter de cet instant le chef d’état c’est moi . » ( le nec plus ultra de la democratie en effet)
    Forum dit de la réconciliation nationale en 2001
    Trouvez l’auteur de l’extrait d’une intervention…
    « on dit que la constitution a été faite contre Ouattara …vous voyez ce n’est pas ce que les gens disent qui me gêne mais les réponses qu’on leur donne ….MAIS OUI !!!! CETTE CONSTITUTION A ÉTÉ FAITE CONTRE OUATTARA…SI ON N’EST PAS COURAGEUX IL NE FAUT PAS FAIRE DE POLITIQUE….LA CONSTITUTION LÀ C’EST CONTRE WAT-TRA…» une constitution ad hominem et ad personae…..la quintessence de la démocratie…en effet ..n’oublions pas qu’Adolf a été élu …
    Législatives 2000 ..85 morts …incidents à ODIENNÉ et KONG ….plus de votes de députés jusqu’en ……2011…quelle est belle la démocratie version national socialisme tropical…
    Quel homme politique le 20 septembre 2002 dans un discours à la nation prononça cette « fatwa »
    « Que ceux qui sont pour la démocratie se mettent à gauche et ceux qui sont contre se mettent à droite ET QUE LA BATAILLE S’ENGAGE …il est temps que dans ce pays on sache qui est qui ,qui fait quoi ,qui veut quoi ,et qui peut quoi …»

    To be continued…

    En effet plus démocrate que Koudou ..tu meurs …comme dit @njia coigny ..keskonsemarre!!

    Té ande

  8. Il est parfois nécessaire d’avoir une idée de la personnalité de l’interviewé pour mieux comprendre ses positions. Lisons ensemble ce qui suit pour savoir qui est CANCRE @Claude-Koudou alias @dabakala :

    « Chers compatriotes ivoiriens de la DIASPORA,
    Chers camarades de la gauche ivoirienne en Côte-d’Ivoire,
    Chers amis de la Côte-d’Ivoire,
    Chers camarades panafricains,
    Chers supporters du Président Laurent Gbagbo,
    Les Justiciers de la Résistance (J.R.) que nous sommes, avons décidé de mettre désormais à nu tous les agissements des malhonnêtes, qui de par leurs actes, mettent à mal la lutte que nous menons pour la libération totale de la Côte- d’Ivoire en particulier, et de l’Afrique toute entière de manière générale.
    Aujourd’hui, nous voulons dans cette tribune, dénoncer avec véhémence le camarade Koudou Claude qui est passé maitre dans l’art d’escroquer les compatriotes ivoiriens au nom de la lutte.
    En ettet, souvenez- vous qu’après l’enlèvement du Président Laurent Gbagbo, Mr. Koudou Claude, l’escroc, avait lancé une campagne de collecte de fond afin d’ouvrir un compte en banque, pour le paiement des frais honoraires des avocats de celui- ci.
    Les sommes d’argent collectées allaient de 50 à 500 euros par personne. Et ces collectes se faisaient chaque semaine, le plus souvent à la rue des Carmes à Paris et quelques fois dans des salles de spectacles qu’il louait pour l’occasion en Iles ou en province de France. Ces escroqueries déguisées en collectes de fonds ont duré au moins 8 mois.
    Vous pouvez donc aisément imaginer avec quelle facilité Mr. Koudou Claude a ainsi volé des milliers d’euros aux résistants.
    Ce n’est que lorsque des voix se sont élevées pour critiquer ces agissements de Koudou Claude et que des journaux ivoiriens en ont fait écho, que ce dernier a arrêté son arnaque, du moins son vol.
    Or comme vous le savez tous, c’est la CPI qui, ayant constaté après investigation, la “pauvreté” du Président Laurent Gbagbo, a décidé de financer son conseil.
    Malheureusement, personne n’a eu l’audace de demander à Koudou Claude de rendre des comptes à ce jour, ou même de le traduire en justice pour escroquerie.
    Mais ce n’est que partie remise.
    Qu’a-t-il donc bien pu faire de ces milliers d’euros?
    Koudou Claude fait croire qu’il s’est rendu à 2 reprises au Ghana pour y mener des actions humanitaires avec l’argent collecté à des refugiés ivoiriens.
    Or selon des témoignages de camarades de bonne foi vivant dans ce pays, que nous avons constatés, il s’avère que les 2 voyages effectué par Mr. Koudou Claude au Ghana étaient des séjours touristiques luxueux faits à titre personnel pour “se la couler douce” (hôtels-restaurants, femmes et voitures de luxe).
    Toujours est-il que la collecte de fonds n’était pas dédiée à des œuvres caritatives, aussi nobles soient elles, mais plutôt à payer les avocats du Président Laurent Gbagbo.
    vu que la CPI a pris en charge les finances du conseil de celui-ci, le bon sens aurait voulu que le camarade Koudou Claude ne prenne pas unilatéralement la décision de l’utilisation des fonds collectés.
    Certaines personnes de bonne volonté, dont nous tairons volontiers les noms à leur demande, ayant découvert l’arnaque de Koudou Claude, lui ont réclamé la restitution de leur argent. Ces dizaines de personnes ont pour la plupart cotisé chacune 500 euros en moyenne.
    Mais comme il fallait si attendre, Mr. Koudou Claude, toujours arrogant et vociférateur, les a bonnement tournés en bourrique.
    Un bon escroc étant évidemment un bon menteur, Mr. Koudou Claude ne déroge pas à la règle.
    Ainsi donc en plus d’être un escroc professionnel, Koudou Claude est également un gros menteur: pour preuve il se vante à tout bout de champs d’être plusieurs fois allé rendre visite au président Laurent Gbagbo à la Haye. Cela s’est avéré faux après nos investigations.
    C’est d’ailleurs ses mensonges, son autoritarisme et ses manières douteuses d’agir qui ont poussé certains conseillers du Président Laurent Gbagbo à prendre leur distance de lui, dont nous tairons les noms.
    Ce menteur- orgueilleux, s’arrogeant le titre d’intellectuel dans les milieux africains de la diaspora, humiliant les uns et les autres dans les réunions de par son arrogance verbale et son manque de respect, hautain par-dessus bord et mesquin- veut s’autoproclamer, à travers des manigances malhonnêtes qui lui sied bien, président de la diaspora afin de mieux étancher sa soif de populiste avide de pouvoir et d’argent.
    Aujourd’hui, pour parvenir à ses fins, Koudou Claude veut utiliser le canal de certaines personnalités discrètes le connaissant peu et proches du Président Laurent Gbagbo pour se refaire une place au soleil, afin d’escroquer encore les ivoiriens.
    En effet, tenez- vous bien, à la réunion du 15 mars 2013, dans le cadre des états généraux qu’ il hurle sur tous les toits de vouloir organiser le 30 avril 2013, KOUDOU CLAUDE demande une cotisation de 50 Euros par personne.
    Pour quoi faire??? Aucune réponse claire par rapport au devis.
    Hors selon nos sources se rapportant à la tenue de ces états généraux, une grande partie du budget est financée par ces mêmes personnalités proches du Président Laurent Gbagbo qui ne savent rien de l’aspect financier de ces réunions tenues par Koudou Claude.
    Pendant qu’il est encore temps, nous pensons que ces états généraux seront pour les résistants grugés, l’occasion de lui demander de leur rendre compte de la collecte de fonds dédiés au paiement des avocats du Président Laurent Gbagbo et du compte bancaire ouvert à cet effet (dates des différents dépôts et retraits par rapport à quoi? etc…).
    Pour terminer, nous attirons votre attention sur les arnaqueurs de la résistance, sans scrupule, qui ne manquent pas d’imaginations et qui usent abusivement de votre bonne volonté pour vous extorquer de l’argent.
    Le cas de Koudou Claude que nous venons de mettre à nu devrait vous tenir en éveil.
    A bon entendeur, salut!
    La lutte continue »

    Krrrr krrrr krrrr…

     Incroyabloooooo……
    Hiyyyyyoooooooo 

    té ande

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