Serge Alain KOFFI
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) a annoncé mardi qu’il déposerait un recours devant la Cour suprême pour faire invalider la victoire du candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, majorité présidentielle) à l’élection municipale à Bassam et pour obtenir la reprise du vote.
“Le PDCI vient de porter un recours devant la chambre administrative pour la reprise du scrutin dans les centre où le vote a été annulé’’, a affirmé le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kacou Guikahué, lors d‘une conférence de presse au siège du parti à Cocody (commune à l’est d’Abidjan).
Des incidents se sont produits dimanche lors des élections municipales à Grand-Bassam, notamment dans des bureaux de vote traditionnellement favorables au candidat du PDCI, le maire sortant Georges Ezaley, vice-président du parti de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié.
Ainsi, 14 bureaux de vote ont été saccagés avec destruction d’urnes et de bulletins par des individus non identifiés.
Finalement, la Commission électorale Indépendante (CEI) n’a pas tenu compte du vote dans ces 14 bureaux qui comptent 6.137 électeurs inscrits et a proclamé vainqueur, Jean-Louis Moulot, candidat du RHDP avec 51,91% des suffrages, contre 45,72% pour M. Ezaley.
“C’est inacceptable’’, a estimé le numéro deux du PDCI, pour qui, les résultats proclamés lundi par la CEI ne sont que “partiels’’.
Accusant le RHDP de “braquage éhonté’’´du vote à Bassam, M. Guikahué, au côté de qui était assis M. Ezaley, a assuré avoir des arguments de droit pour faire invalider la victoire du candidat du RHDP.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
C’est claire comme de l’eau de roche que les élections à Grand Bassam ne peuvent être que reprises au vu des irrégularités constatées dans certains bureaux de vote. Et il y a jurisprudence en la matière puisque les élections avaient été précédemment annulées à Port Bouet, à Bingerville, et dans le Guemon sur la base de ces mêmes motifs.
Et contrairement à ce qu’affirment Moulot et ses soutiens, le critère d’appréciation n’est point le nombre de bureau de votes mais plutôt le nombre d’électeurs dont l’expression n’a pas été pris en compte, et dont les suffrages sont susceptibles d’affecter le résultat d’ensemble.
Pourquoi parce que ce sont des élections, on ne cherche jamais à identifier juger et punir ceux qui cassent les urnes?
Dans une petite ville comme Bassam avec autant de forces de l ordre déployées on arrive à casser des urnes.
Je suis perplexe quand je lis le compte rendu du gouvernement. Le nombre de bureaux de vote non comptabilisé, le nombre d électeurs ayant voté et de fait exclu est largement supérieur aux mairies
Aux mairies parfois comptabilisées au nord qui n atteignent même pas ce nombre d électeurs.
S il y a une circonscription qui discrédite le rhdp c est bien Bassam .
Des personnalités proches du chef de l état ont du mal à se faire élire.
Des personnalités venues en renfort ont du mal à faire élire leur candidat.
Les forces de l ordre ont du mal à prévenir la violence.
La cei à du mal à trouver un mode opératoire efficace.
Clairement si le nombre de suffrages exprimés non pris en compte peut modifier le résultat , selon ce que un conseiller a dit l élection sera reprise.
Et la ça sera une honte.