Edwige FIENDE
Le maire sortant de Grand-Bassam, Georges Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à l’élection municipale partielle a dénoncé « un état de siège policier et militaire » dans la ville balnéaire pour « empêcher » des électeurs de voter.
« Il y a beaucoup de problèmes, beaucoup de personnes sont empêchées de venir voter (il y a) un état de siège policiers et militaires pratiquement dans certaines zones par rapport à d’autres », a affirmé M. Ezaley, après son vote au collège moderne de Grand Bassam.
Il s’est dit « heureux » d’avoir voté et « confiant » pour sa victoire.
Son principal adversaire Jean-Louis Moulot, du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) a pour sa part noté « un retard d’ouverture des bureaux de vote et des tablettes défaillantes »,
M. Moulot a souhaité que « les tablettes défaillantes soient remplacées », après son vote au centre notre Dame de la paix à Moossou.
Le 30 novembre, la Cour suprême avait annoncé l’invalidation du vote du 13 octobre, à l’issue duquel la Commission électorale indépendante (CEI) avait proclamé la victoire de Jean-Louis Moulot,
Des violences avaient éclaté à Grand-Bassam après l’annonce de la victoire de M. Moulot, faisant « une trentaine de blessés », selon un bilan de M.Ezaley.
Plus de 100 forces de l’ordre filtraient les entrées après le pont du quartier France jusqu’a la préfecture. Des forces de l’ordre étaient également visibles dans les bureaux de vote.
Le chef d’état major Sékou Touré a assuré que le dispositif sécuritaire était « le même » dans toutes les localités concernés par le scrutin.
Au total, « 8.000 à 8.500 hommes » au total ont été déployés dans les six communes et deux régions où le vote avait été annulé par la Cour suprême « compte tenu de l’enjeu » du scrutin, a ajouté le général Touré, au cours d’une visite à Grand Bassam.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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