Autonomisation des femmes et des filles dans le Sahel: Le SWEDD en forum à Abidjan pour agir contre la pauvreté

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Le SWEDD ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend ou le projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au sahel (SWEDD) organise un forum de Partenariats et d’échanges public-privé les 17 et 18 décembre 2018 à Abidjan au SOFITEL Hôtel Ivoire.

Le forum bénéficie de l’appui du gouvernement ivoirien et de plusieurs ministères, notamment du ministère de la solidarité, de la cohésion sociale, et de la lutte contre la pauvreté, ainsi que du FNUAP, (fonds des nations unies pour les populations). « Ensemble, agissons pour la réduction de la pauvreté », est l’un des éléments de mobilisation des acteurs et participants du forum d’Abidjan , qui réunira une centaine d’experts, d’opérateurs économiques et de décideurs, issus des pays et institutions concernés.

Le SWEDD a vu le jour le 02 novembre 2015 au palais des congrès de Niamey sous le haut patronage de son excellence Monsieur Brigi RAFINI, Premier ministre du Niger.

Selon les initiateurs du projet, le temps d’agir en faveur de leurs populations respectives, renverser la tendance et relever les défis dans le sahel est arrivé. Les six (6) pays du sahel que sont : le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie et le Tchad ont à travers le SWEDD décidé d’accélérer la transition démographique, de façon à atteindre le dividende démographique tout en réduisant les inégalités de genre au sein de leurs populations respectives. Il s’agit concrètement de permettre à ses principales bénéficiaires, les femmes et les jeunes filles, d’être autonomes et de pouvoir prendre des décisions qui contribueront, de façon durable, à leur développement. Tout ceci en vue de lutter contre la pauvreté.

En Côte d’Ivoire, la Politique Nationale de Population du Gouvernement ambitionne de capitaliser l’autonomisation des femmes et la démographie pour récolter à terme, les avantages du dividende démographique en améliorant les possibilités économiques des femmes et des jeunes filles, et en réduisant de façon volontaire la fécondité. La mise en vigueur du projet SWEDD depuis Juillet 2015, répond favorablement à cette ambition. Face au défi de la mobilisation des fonds susceptibles de permettre au comité de pilotage du SWEDD d’atteindre les résultats à lui assigner , une diversification des sources de financement s’impose. La banque mondiale est le principal financier de ce projet\.

Alice Ouédraogo, Afrikipresse

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