Dans la nuit du 28 au 29 novembre 2018, des rixes entre étudiants et gardes pénitentiaires du camp pénal de Bouaké ont occasionné des blessés, notamment des étudiants de l’Université Alassane Ouattara.
Le bilan fait état de 11 étudiants blessés, dont 04 par balles, et un Enseignant-chercheur (chef de département d’Anglais) séquestré involontairement, parce que se trouvant sur le campus au moment des faits.
Le Président de l’Université Alassane Ouattara, le Professeur Lazare POAMÉ, informé de la situation, a engagé des échanges avec les étudiants pour apaiser les esprits.
Le 29 novembre, entre 6h 30 et 8 heures, le Professeur Lazare POAMÉ a poursuivi les échanges avec les étudiants, en présence des dirigeants syndicaux de l’Enseignement supérieur, notamment les responsables et animateurs locaux de la CNEC et du SYNARES. À 8h15, accompagné du Vice-président chargé de la pédagogie et de la Vie universitaire et toujours avec à ses côtés les dirigeants syndicaux, le Professeur POAMÉ s’est rendu au chevet des blessés au CHU de Bouaké et leur a apporté un appui pour la prise en charge médicale.
Dans la même journée, à 9H 30, un Conseil d’université extraordinaire, initialement programmé pour valider le Manuel de procédures de cette Institution, s’est prononcé sur la situation de crise, reportant ainsi à une date ultérieure la validation du Manuel de procédures.
À la demande du Conseil de l’Université Alassane Ouattara, le Professeur Lazare POAMÉ a déclenché la réquisition des forces de l’ordre de la République de Côte d’Ivoire, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur le Campus de l’Université Alassane Ouattara, pour la période allant du vendredi 30 novembre 2018 au vendredi 07 décembre 2018, en raison des actes de violence guerrière enregistrés sur le campus.
Le Conseil de l’Université, au terme de ses travaux, a condamné avec force les violences survenues sur le campus.
Le Conseil a toutefois demandé aux étudiants de s’abstenir de toutes actions de représailles.
Le Conseil a décidé de la mise en place d’un Comité de médiation en vue d’échanger avec les différents protagonistes et trouver une solution durable à la crise survenue dans la nuit du 28 novembre.
Service communication Université Alassane Ouattara
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